Asbe du-pa (2008) Samira Makhmalbaf

L'Enfant-cheval

Pays de productionIran ; France
Sortie en France06 mai 2009
Procédé image35 mm - Couleur
Durée101 mn

Générique technique

RéalisateurSamira Makhmalbaf
Assistant réalisateurMarzieh Meshkini
Assistant réalisateurFarid Pirayesh
ScénaristeMohsen Makhmalbaf
Société de production Makhmalbaf Film House
Société de production Wild Bunch (Paris)
Producteur exécutifMehrdad Zonnour
Directeur de productionZahra Kamalian
Distributeur d'origine Wild Bunch Distribution (Paris)
Directeur de la photographieFarzad Jadat
Ingénieur du sonFarrokh Fadaei
MixeurHossein Mahdavi
Compositeur de la musique originaleTolibhon Shakhidi
MonteurMohsen Makhmalbaf
Photographe de plateauHana Makhmalbaf

générique artistique

Ziya Mirza Mohamad(Guiah)
Haron Ahad(le Maître)
Gol Gotai Karimi(le jeune mendiante)
Khojeh Nader(l'oncle)
Yasin Tavildar(le père)

Bibliographie

Synopsis

Dans un bourg d’Afghanistan, un vieil homme propose à des enfants à l’abandon un job pour un dollar par jour : il s’agit de porter sur son dos un jeune garçon riche et mutilé, durant l’absence de son père. Guiah est choisi par le jeune maître. Grand et fort mais arriéré, il devient ainsi le "cheval" d’un garçon autoritaire, qui le soumet à tous ses caprices. L’oncle chargé de son neveu infirme s’en désintéresse. Le maître traite Guiah comme une monture : à l’école, il est parqué avec les animaux ; à coups de badine, son maître l’oblige à une course avec les autres élèves à dos de cheval ou d’âne ; en récréation, son maître sur le dos, il doit se battre avec les autres. Guiah doit aussi laver son maître. Au cours d’un bain, les deux enfants se rapprochent. Guiah est ému par l’infirmité de son maître, qui paraît s’adoucir. Mais une rivalité autour d’une jolie petite mendiante va de nouveau durcir leurs rapports. Guiah se rebelle et plante là son maître. Celui-ci se déplace en tricycle à crémaillère, mais réalise qu’il a besoin de Guiah. Ce dernier finit par céder et reprend son humiliant service. Après une visite au cimetière, où le maître pleure sur la tombe de sa mère, tuée dans le bombardement où lui-même a perdu ses jambes, Guiah est réduit en esclavage, sellé et harnaché, ferré, loué par le maître, nourri de foin jusqu’à ce que, n’en pouvant plus, il abandonne et retourne à son bidonville. Un autre prendra sa place.
© LES FICHES DU CINEMA 2009
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