Le Challat de Tunis (2014) Kaouther Ben Hania

Le Challat de Tunis

Pays de productionTunisie ; France ; Canada
Sortie en France01 avril 2015
Procédé image35 mm - Couleur
Durée90 mn

Générique technique

RéalisateurKaouther Ben Hania
Assistant réalisateurMehdi M. Barsaoui
ScénaristeKaouther Ben Hania
Société de production Cinétéléfilms (Tunis)
Société de production Sister Productions (Paris)
Société de production Enjaaz Films (Dubaï)
Coproduction Six Island Productions (Toronto)
ProducteurHabib Attia
ProducteurJulie Paratian
CoproducteurPaul Scherzer
Directeur de productionLassaad Hajji
Directeur de productionLucie Corman
Distributeur d'origine Jour2Fête (Paris)
Directeur de la photographieSofian El Fani
Ingénieur du sonMoez Cheikh
MixeurMélissa Petitjean
Compositeur de la musique originaleBenjamin Violet
Compositeur de la musique originaleSi Lemhaf
MonteurNadia Ben Rachid

générique artistique

Kaouther Ben Hania
Jallel Dridi
Moufida Dridi
Mohamed Slim Bouchiha
Narimène Saidane
Sofian El Fani

Bibliographie

Synopsis

En 2003, à plusieurs reprises, un homme, surnommé le "Challat", circulait à moto dans les rues de Tunis et balafrait, à coups de lame de rasoir, les fesses des passantes dont il jugeait les tenues inconvenantes. Dix ans plus tard. Souhaitant rencontrer l’auteur des faits, Kaouther Ben Hania se rend, avec une équipe de tournage, à la prison du Mornag, dont on lui interdit l’accès. D’autant plus que le Challat, semble-t-il, ne s’y trouve pas... Elle filme le témoignage d’une victime du Challat, puis des réactions de Tunisois, avant d’afficher des annonces pour demander au criminel de se manifester. Une jeune femme déclare qu’il s’agit d’une légende urbaine, avouant s’être balafrée elle-même. Dans les rues de Tunis, certains affirment avoir connu le Challat, mais refusent d’en livrer le nom. En désespoir de cause, Kaouther organise un "casting de Challats". Jallel Dridi s’y présente comme l’authentique Challat. Après enquête, l’hypothèse semble plausible... Kaouther apprend que l’une des victimes du Challat, âgée de 15 ans au moment des faits, s’est ensuite suicidée. Elle rencontre le créateur d’un jeu vidéo inspiré des crimes du Challat. En parallèle, Dridi lui explique comment il a procédé. Un commerçant explique à Kaouther le principe de son "virginomètre", appareil servant à évaluer la virginité d’une femme. Un avocat révèle à Kaouther que Jallel, en vérité, a été innocenté dans l’affaire du Challat. Incarcéré pour un autre délit, Jallel avoue avoir menti.
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