Synopsis
Praticien en milieu rural, Jean-Pierre Werner apprend de son collègue Michel Norès qu’il est atteint d’une tumeur au cerveau. Pour guérir : chimio et repos. Jean-Pierre s’affiche peu désireux de lever le pied, Norès charge alors Nathalie Delezia, qui a repris ses études de médecine après dix ans comme infirmière urgentiste, d’épauler Jean-Pierre au quotidien, sans lui révéler sa maladie. Habitué à travailler seul, Jean-Pierre l’accueille avec distance et même la bizute (patients rétifs, lieux difficiles d’accès...). Elle s’accroche. Son efficacité, lorsque le maire, Maroini, se blesse grièvement, change le regard de Jean-Pierre. Celui-ci, qui s’est blessé en intervenant, demande à Nathalie de le radiographier. Elle découvre, sans le lui dire, le mal dont il souffre... Désormais, Nathalie exerce sous la surveillance bienveillante de Jean-Pierre quand il n’est pas à l’hôpital pour lui-même. De consultations en vie du village, de paysans en handicapés mentaux, Nathalie s’intègre, devient à son tour assistante sociale, psy, confidente, et s’implique dans la vie locale, quitte à s’opposer avec clairvoyance au projet de maison de la santé porté par Maroini. Elle découvre aussi à ses dépens combien le désir de mourir à domicile doit l’emporter sur le devoir d’hospitaliser. Enfin, elle finit par révéler à Jean-Pierre qu’elle connaît sa maladie, obligeant ce dernier à sortir de son déni. Jean-Pierre accepte, après un premier refus, une radiothérapie qui le sauve. Nathalie et lui forment enfin un binôme.
© LES FICHES DU CINEMA 2016