Compulsion (1958) Richard Fleischer

Le Génie du mal

Pays de productionEtats-Unis
Sortie en France13 mai 1959
Procédé image35 mm - NB
Durée105 mn

Générique technique

RéalisateurRichard Fleischer
Assistant réalisateurBen Kadish
ScénaristeRichard Murphy
Auteur de l'oeuvre originaleMeyer Levind'après le roman "Compulsion"
Société de production Darryl F. Zanuck Productions
ProducteurDarryl F. Zanuck
Distributeur d'origine Twentieth Century Fox France
Directeur de la photographieWilliam C. Mellor
Ingénieur du sonEugene Grossman
Ingénieur du sonHarry M. Leonard
Compositeur de la musique originaleLionel Newman
Directeur artistiqueLyle R. Wheeler
Directeur artistiqueMark-Lee Kirk
DécorateurWalter M. Scott
DécorateurEli Benneche
CostumierCharles LeMaire
CostumierAdele Palmer
MaquilleurBen Nye
CoiffeurHelen Turpin
MonteurWilliam Reynolds

générique artistique

Orson Welles(Jonathan Wilk)
Diane Varsi(Ruth Evans)
Dean Stockwell(Judd Steiner)
Bradford Dillman(Artie Strauss)
E.G. Marshall(le procureur Harold Horn)
Martin Milner(Sid Brooks)
Richard Anderson(Max Steiner)
Robert Simon(le lieutenant Johnson)
Edward Binns(Tom Daly)
Robert Burton(Monsieur Straus)
Gavin MacLeod(Padua)
Terry Becker(Benson)
Russ Bender(Edgar Llewellyn)
Gerry Lock(Emma)
Harry Carter(le détective Davis)
Simon Scott(le détective Brown)
Voltaire Perkins(le juge)

Bibliographie

Synopsis

Au printemps 1924, deux jeunes étudiants de l'Université de Chicago, Artie Strauss et Judd Steiner, âgés de 18 ans, issus de milieux très fortunés, ont commis un « crime parfait », le kidnapping d'un adolescent. Dans leur précipitation, l'enfant a reçu un coup violent, a été tué et abandonné dans un fossé. Imbus des théories nietzschéennes, voulant se prouver à eux-mêmes qu'ils sont au-dessus de toute morale, ces étudiants brillants nient l'existence du bien et du mal et s'enferrent dans une turpitude infernale. Pour se prouver que rien ne leur est impossible, Artie, qui exerce un déplorable ascendant sur Judd, le persuade de violer une de leurs camarades. Sur le point de réaliser ce geste abominable, il recule cependant devant la terreur de l'innocente jeune fille qui lui portait une amitié de bon aloi. Le crime est découvert. Judd, laborieusement interrogé, finira par trahir son complice. L'opinion publique s'acharne avec violence contre les deux criminels et demande qu'ils soient pendus. Désespérés, les parents des coupables choisissent le plus célèbre avocat du pays, Jonathan Wilk, et lui confient la défense de leurs fils. Dans un plaidoyer particulièrement dramatique et émouvant, Wilk, ne cherchant nullement à dissimuler ou atténuer la responsabilité des criminels, expose la vanité de la peine de mort et demande leur réclusion à perpétuité. La pendaison des criminels ne donne pas la vie à l'innocente victime. D'autre part, la haine appelle la haine. Dans une communauté qui se dit chrétienne, la charité, l'amour, la compréhension doivent seuls apporter les solutions. Wilk termine sa plaidoirie en évoquant l'époque où nous apprendrons que la pitié est la plus haute des vertus humaines. Et finalement, il sauvera la tête des deux criminels qui seront condamnés à la réclusion à vie.
© Les fiches du cinéma 2003
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