Synopsis
Vous connaissez les femmes américaines d'aujourd'hui. Ces Jeannette, Elaine, Sue et autre Erica qui s'entendent bien entre elles, qui sont libres et qui crèvent de chercher une self-esteem (dignité, orgueil, confiance en soi ?). Erica est peut-être un peu différente : elle a un métier, un mari, une fille. 16 ans de mariage dont le bonheur va claquer comme un ballon de baudruche au coin d'une rue, là où Martin, le mari, lui avouera une liaison avec une femme beaucoup plus jeune. A vomir. Alors commence l'errance de la souffrance. Et de la réflexion. De la vengeance même ; un instant, quand elle utilise un homme pour se libérer de ses complexes. Patti, sa fille, son rempart, sa joie, lui devient incompréhensible et elle chasse de chez elle le petit ami de celle-ci. Malgré sa jeunesse, il représente le mâle, le jouisseur sous le joug duquel elle ne veut plus se remettre. Nerveuse et seule, il ne lui reste qu'une solution : le psychanalyste et son cortège de silence et de « pendant une semaine, essayez d'abandonner votre culpabilité ». A vrai dire, le traitement durerait encore si Erica ne rencontrait Saul, un peintre mi-Matthieu, mi-Paul Jenkins. Il lui redonne goût à la vie et lui demande en échange sa liberté puisqu'il est prêt à la prendre en charge financièrement. à condition qu'elle le suive. Il partira seul en lui laissant en guise de cadeau d'adieu une toile immense. qu'elle disputera au vent, dans les rues de New York vers une destination inconnue ; la liberté.
© Les fiches du cinéma 2003