Synopsis
Les bombardiers atomiques du Strategic Air Command remplissent une mission de routine qui les conduit. Jusqu'à un « point limite » au-delà duquel, sans ordre de retour, ils doivent ouvrir une enveloppe qui leur indique le point du dispositif soviétique à bombarder. A l'occasion d'une inspection par un sénateur, une alerte de ce genre se déclenche et le Pentagone d'une part, le Président de l'autre, suivent au radar la progression des escadrilles. Mais, par suite d'un défaut technique, l'ordre de retour n'est pas transmis au « point limite ». Les bombardiers continuent donc leur route vers Moscou. Alarme au Pentagone. Certains sont partisans de laisser faire : ce sera, sans qu'on l'ait voulu, le début d'une guerre préventive dans laquelle les Etats-Unis auraient l'avantage de la surprise. Mais le Président, appuyé par la majorité de son conseil, décide d'employer tous les moyens pour l'éviter. Le fameux téléphone rouge entre en jeu. Avec bien du mal, il arrive à convaincre le Président soviétique de sa bonne foi ; encore faut-il atteindre les avions, dont les Russes avaient réussi à dérégler la radio. Le Pentagone va jusqu'à livrer à la D.C.A. soviétique tous les secrets de la défense des avions. Un seul passe à travers les mailles. Il ne reste plus au Président, pour éviter la guerre, qu'à donner ordre à l'une de ses propres escadrines de bombarder New York, au moment même où la bombe tombe sur Moscou.
© Les fiches du cinéma 2003