Aurélia Steiner : Vancouver (1978) Marguerite Duras

Pays de productionFrance
Procédé image35 mm - NB
Durée48 mn

Générique technique

RéalisateurMarguerite Duras
ScénaristeMarguerite Duras
Société de production Les Films du Losange (Paris)
Directeur de la photographiePierre Lhomme
MonteurGeneviève Dufour

générique artistique

Bibliographie

Synopsis

1. « Cesarea » (11'). Tandis que la caméra évolue autour des statues des jardins du Louvre et découvre celle, blanche et majestueuse, d'une impératrice, la voix dit la douleur de Bérénice « répudiée pour raison d'Etat », exilée dans cette ville de Césarée dont « il ne reste que de la poussière de marbre mêlée au sable de la mer ».|#2. « Les mains négatives » (18'). Au cri d'amour de ces « mains posées, enduites de couleur bleue ou noire, sur la pierre des cavernes magdaléniennes de l'Europe nord-atlantique » que reprend le texte, répandent de longs travellings dans les rues de Paris qui s'éveille.|#3. « Aurélia Steiner » (I : Melbourne, 35'). Une embarcation invisible glisse sur la Seine que la nuit envahit peu à peu. Le son livre la lettre d'amour universel que lance une adolescente australienne à travers l'espace et le temps.|#4. « Aurélia Steiner » (II : Vancouver, 50'). Elle a toujours dix-huit ans et elle écrit. Mais elle est canadienne. Elle parle d'une Aurélia Steiner morte dans un camp de concentration, d'une autre qui y est née, de son amour immense. Les images montrent la mer et le ciel, des rochers et des arbres, les ruines d'un blockhaus.
© Les fiches du cinéma 2003
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