Les Indiens sont encore loin (1976) Patricia Moraz

Pays de productionSuisse
Sortie en France05 octobre 1977
Durée95 mn

Générique technique

RéalisateurPatricia Moraz
ScénaristePatricia Moraz
Société de production Film Kollectiv (Zürich)
Société de production INA - Institut National de l'Audiovisuel
Société de production Les Films 2001 (Paris)
Société de production RTS - Radio Télévision Suisse (Genève ; Lausanne)
Producteur déléguéFrançois Chardeaux
Producteur exécutifRobert Boner
Directeur de productionAgnès Chaulier
Distributeur d'origine Pari Films
Directeur de la photographieRenato Berta
Ingénieur du sonAntoine Bonfanti
Ingénieur du sonLuc Yersin
DécorateurRolf Knutti
DécorateurJacques Magnien
MonteurThierry Derocles

générique artistique

Isabelle Huppert(Jenny)
Christine Pascal(Lise)
Mathieu Carrière(Matthias)
Chilpéric de Boiscuillé(Guillaume)
Nicole Garcia(Anna)
Anton Diffring(Le professeur d'allemand)
Jacques Addou(concierge)
Bernard Arczinsky(Charles Dé)
Connie Grimsdale(la grand-mère)
Marina Bücher(Marianne)
Emmanuelle Ramu(Pascale)
Guillaume Rossier(le garçon brun)
Catherine Cuénod(professeur de gymnastique)
Claudia Togni(serveuse)
René Hertier(garçon du buffet)

Bibliographie

Synopsis

Jenny Kern est seule. Bien sûr, il y a sa grand-mère chez qui elle rentre chaque soir après les cours, mais avec qui elle ne parle guère. Bien sûr, il y a ce professeur, trop pressé, qui explique "Tonio Kröger" mais ne s'aperçoit pas que, dans la masse des élèves indifférents, s'éveillent aux échos des phrases de Thomas Mann les signes d'un appel de détresse. Bien sûr, il y a Guillaume et Matthias, ces deux vieux combattants d'une révolution qu'ils portent en berne avec lassitude, avec lesquels Jenny traîne dans un Lausanne éperdu de tristesse, où les policiers et leurs chiens ferment tôt les cafés - seuls lieux de rencontre pour paumés de toute sorte. Bien sûr, il y a le vieux Charles, cet industriel qui, un beau jour, a rompu le silence et a aussitôt été enfermé dans un asile dont il ne sort plus qu'à grand peine. Bien sûr, il y a Lise, révoltée, amie, adulte, enceinte et consciente de la nécessité d'avorter, Lise que Jenny aide auprès d'un psychiatre mais qui, au moment crucial, ne sera pas là. Bien sûr, il y a cet Indien que Jenny poursuit en rêve, symbole de la liberté et de cet ailleurs qu'elle cherche... Bien sûr, il y a tout cela, mais Jenny est seule en ce dimanche, fidèle à un rendez-vous que tous ses amis ont oublié. Le surlendemain, la jeune fille est retrouvée sans vie, enfouie dans la neige, morte, selon le rapport officiel, de froid et d'épuisement...
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma
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