Persona (1965) Ingmar Bergman

Persona

Pays de productionSuède
Sortie en France05 juillet 1967
Procédé image35 mm - NB
Durée85 mn

Générique technique

RéalisateurIngmar Bergman
Assistant réalisateurLenn Hjortzberg
Assistant réalisateurAnders Bodin
Assistant réalisateurLars Johnsson
ScénaristeIngmar Bergman
Société de production SF - Svensk Filmindustri (Stockholm)
ProducteurIngmar Bergman
Directeur de productionLars-Owe Carlberg
Distributeur d'origine Les Artistes Associés
Directeur de la photographieSven Nykvist
Ingénieur du sonLennart Engholm
Ingénieur du sonPer-Olof Pettersson
MixeurOlle Jakobsson
Compositeur de la musique originaleLars-Johan Werle
DécorateurBibi Lindström
Costumier Mago
MaquilleurTina Johansson
MonteurUlla Ryghe
ScriptKerstin Berg
RégisseurBo Arne Vibenius
Coordinateur des effets spéciauxEvald Andersson

générique artistique

Bibi Andersson(Alma)
Liv Ullmann(Elisabeth Vogler)
Gunnar Björnstrand(Monsieur Vogler)
Margaretha Krook(le médecin)
Jörgen Lindström(le fils d'Elisabeth)

Bibliographie

Synopsis

Une tragédienne, Elizabeth, reste sans voix pendant quelques minutes sur scène alors qu'elle interprète le rôle d'Electre. Une jeune infirmière, Alma, qui avoue n'être pas assez forte pour cela, est chargée du traitement psychothérapique qui doit tirer la malade de la torpeur et du mutisme dans lesquels elle a sombré après cet incident. Elizabeth et Alma vivront ensemble dans une villa solitaire au bord de la mer. Mais Alma n'a pas su approfondir l'intuition ressentie devant la photo déchirée d'un enfant que nous avons vu au début du film et ne parvient pas à guérir Elizabeth. En voulant pénétrer, pour les assumer, les motivations secrètes du mutisme d'Elisabeth, Alma touche elle-même les sources de son propre désespoir. Elle se démasque en racontant une aventure sexuelle assez vulgaire à laquelle elle a consenti et dont elle entretient le souvenir avec une complaisance morbide. Fascinée, elle deviendra, pour Elizabeth un véritable jouet ainsi que le champ d'expériences érotiques très troublantes. Elizabeth prend plaisir à ses confessions et les communique à son mari. Mais Alma lit la lettre d'Elizabeth à son époux, intentionnellement non cachetée. Bouleversée, Alma fait une scène violente à Elizabeth et ses reproches sauront faire découvrir à celle-ci l'origine de son mal : si la tragédienne n'a pu tenir son rôle dans Electre, c'est qu'elle n'a pas tenu son rôle de mère à l'égard de son jeune enfant déficient. Alma et Elizabeth perdront alors de leur antagonisme. Ce ne sont plus la praticienne et la patiente qui s'affrontent mais bientôt les deux visages d'une même personnalité qui parviendront à se confondre. Sans doute aussi, Elizabeth, réconciliée avec elle-même, retrouvera son enfant et, peut-être, guérira.
© Les fiches du cinéma 2003
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