L'Astragale (1968) Guy Casaril

Pays de productionFrance ; République fédérale d'Allemagne
Sortie en France19 décembre 1968
Durée105 mn

Générique technique

RéalisateurGuy Casaril
Auteur de l'oeuvre originaleAlbertine Sarrazin
DialoguisteGuy Casaril
Société de production Les Films de la Pléiade (Paris)
Société de production CCC-Film - Central Cinema Compagnie-Film GmbH (Berlin)
Producteur déléguéPierre Braunberger
Directeur de productionPierre Braunberger
Directeur de la photographieEdmond Richard
Ingénieur du sonPierre Calvet
Compositeur de la musique originaleJoss Baselli
DécorateurEric Simon
MonteurNicole Gauduchon
Photographe de plateauGeorges Pierre

générique artistique

Marlène Jobert(Anne)
Horst Buchholz(Julien)
Magali Noël(Annie la Crevette)
Raoul Delfosse(Pierre)
Jean-Pierre Moulin(Eddy)
Gisèle Hauchecorne(Nini)
Claude Marcault(Rolande)
Brigitte Grothum(Ginette)
Georges Géret(Jean)
Jürgen Draeger(Pedro)
Raymond Meunier(le routier)
Martine Ferrière(l'infirmière)
Claude Génia(la mère de Julien)
Guy Saint-Jean(le beau-frère d'Annie)
Olivier Mathot(le réceptionniste)
Raoul Saint-Yves(un inspecteur)
Michel Robin
Eugène Berthier
Arlette Balkis

Bibliographie

Synopsis

Anne, détenue encore mineure, n'a dans sa prison qu'une seule amie et confidente : Rolande. Quand celle-ci -est libérée, Anne éprouve un grand désarroi et l'idée de l'évasion ne la quitte plus. Aussi se décide-t-elle, une nuit, après s'être fait porter malade à l'infirmerie, à « faire le mur ». Mais le mur est haut, très haut, et quand Anne retombe sur le sol, puis se relève, elle s'aperçoit en éprouvant une immense douleur qu'elle ne peut plus marcher. Sa cheville, et plus précisément l'os appelé astragale, s'est brisée. Elle se traîne sur le bord de la route, hèle un poids lourd. L'homme, qui a peur des responsabilités, ne prend pas en charge Anne mais stoppe pour elle une voiture. Son conducteur, Julien, est lui aussi un repris de justice. Dès que les yeux de Julien et de Anne se rencontrent, c'est le coup de foudre. Julien installe Anne chez sa mère, puis dans une guinguette désaffectée tenue par des ex-truands, enfin à Paris même chez une prostituée qui vit avec sa fillette. Entre temps, Anne s'est fait soigner quelques jours dans une clinique, et bientôt elle réapprend à marcher. La vie, pourtant, malgré son grand amour, lui paraît toujours une prison. Prison de l'attente, prison des visites trop brèves et trop rares de Julien. Un jour, c'est la catastrophe : Julien, qui vivait du produit de ses vols, s'est fait reprendre. Evidemment, il serait trop dangereux pour Anne d'aller le voir en prison. Elle doit encore attendre. Et, en attendant, que fait-elle ? Elle se prostitue pour amasser de l'argent en vue de la libération de Jean. Un de ses clients est tombé amoureux d'elle et l'a installée dans ses meubles.Puis vient le jour de la libération de Julien. Après une brève dispute - l'éloignement favorise les malentendus - ils décident dé mener définitivement une vie commune. Hélas : la liberté n'est pas encore, pour Anne, à la portée de la main. A la veille de s'installer avec l'homme de sa vie, elle est reprise. Les policiers la recherchaient depuis longtemps. Que d'heures, que de mois, que d'années peut-être, Anne va-t-elle devoir encore attendre ?
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