Synopsis
L'entrepreneur Nottola s'est assuré, grâce à des complicités politiques, la propriété de terrains qui devaient servir à des constructions d'intérêt public. Une maison vétuste, voisine du chantier où l'entreprise de Nottola creuse les fondations d'un nouvel immeuble, s'écroule, faisant de nombreuses victimes. Le tapage est grand alors au sein du conseil municipal, mené par le représentant de la gauche qui réclame une enquête. Celle-ci a bien des difficultés à établir les responsabilités, les services administratifs se renvoyant indéfiniment les membres de la commission. Mais les élections au conseil municipal approchent et Nottola, qui a posé sa candidature, convainc son associé de l'importance pour leur groupe politique d'être représenté par eux au conseil et de ne faire en aucun cas figure d'accusés. Elus tous deux, Nottola poursuit donc ses travaux, faisant volontiers taire sa conscience professionnelle car, dit-il, « en politique, les scrupules moraux ne servent à rien ». Ayant obtenu par chantage et compromission l'évacuation d'ilôts soi-disant insalubres sans se préoccuper du relogement des habitants expulsés, ce nouveau scandale soulevé l'indignation du parti de gauche qui monte l'affaire en épingle et déclenche une campagne de presse. Les débats au conseil municipal sont tumultueux ; on s'abreuve de part et d'autre de sanglantes vérités. Nottola est sévèrement mis en cause, desavoué même au sein de son parti ; mais la gauche, minoritaire, n'aura pas le dernier mot, car le centre et la droite s'unissent pour faire voter le plan d'expansion qui sert, avant l'intérêt général, les intérêts de tous.
© Les fiches du cinéma 2003