Il Bestione (1974) Sergio Corbucci

Deux grandes gueules

Pays de productionItalie ; France
Sortie en France20 novembre 1974
Procédé image35 mm - Couleur
Durée100 mn

Générique technique

RéalisateurSergio Corbucci
Assistant réalisateurGianni Arduini
ScénaristeLuciano Vincenzoni
ScénaristeSergio Donati
Société de production Compagnia Cinematografica Champion (Roma)
Société de production P.E.C.F. - Productions et Éditions Cinématographiques Françaises (Paris)
ProducteurCarlo Ponti
Directeur de productionRoberto Cocco
Distributeur d'origine Warner Bros. Pictures France
Directeur de la photographieGiuseppe Rotunno
CadreurGiuseppe Maccari
CadreurGiampiero Servo
Ingénieur du sonCarlo Palmieri
MixeurFranco Bassi
Compositeur de la musique originaleGuido De Angelis
Compositeur de la musique originaleMaurizio De Angelis
Auteur des chansons originalesGuido De Angelis"Una vita a meta", "...Mmmm!?!"
Auteur des chansons originalesMaurizio De Angelis"Una vita a meta", "...Mmmm!?!"
Compositeur des chansons originalesGuido De Angelis"Una vita a meta", "...Mmmm!?!"
Interprète des chansons originalesGiancarlo Giannini"Una vita a meta", "...Mmmm!?!"
Interprète des chansons originales Oliver Onions"...Mmmm!?!"
Créateur des décorsGiantito Burchiellaro
DécorateurBruno Amalfitano
CostumierOsanna Guardini
MaquilleurGiueseppe Romano
MaquilleurMichele Trimarchi
CoiffeurAnna Graziosi
MonteurEugenio Alabiso
ScriptFranca Invernizzi
Coordinateur des effets sonoresRoberto Arcangeli

générique artistique

Giancarlo Giannini(Nino Patrovita)
Michel Constantin(Sandro Colautti)
Giuseppe Maffioli(Supershell)
Giuliana Calandra(Amalia)
Gabriella Giorgelli(Zoe)
Jole Fierro(l'ex-femme de Sandro)
Enzo Fiermonte(Matteo Sacchi)
Carlo Gaddi(l'homme surnommé "le paquet de 70 kilos")
Giorgio Trestini(le chauffeur)
Philippe Hersentle propriétaire de la C.I.S.A)
Dalila Di Lazzaro(Magda)
Anna Maria Mazzamauro(Elena)
Franco Angrisano(le transitaire)
Imma Piro
Attilio Duse

Bibliographie

Synopsis

Taciturne et méticuleux, Sandro accepte mal son nouveau coéquipier de route, le jeune Nino, trop volubile et insouciant à son goût. Conduire un camion a travers l'Europe demande autant de sérieux que d'efficacité. Pour Sandro, l'horaire et le chargement priment le reste. Nino songe davantage à passer du bon temps. Différence de mentalité, l'affrontement est inévitable et les deux hommes en viennent aux mains en rase campagne. Il faut pourtant repartir. La bagarre a profité à chacun. Nino s'explique Sandro comprend ! Une génération les sépare, deux conceptions se font face, pourquoi se quereller ? La sympathie puis l'amitié vont les unir. Nino, sous ses dehors désinvoltes, est un routier accompli ; un peu casse-cou, certes, mais très habile et son rêve, c'est de posséder, un jour, un camion bien à lui. Pourquoi pas avec Sandro ? Marché conclu ! Sandro signe les traites et le camion est acheté. A l'enthousiasme succède l'inquiétude. La recherche des contrats s'avère difficile, la Mafia contrôle et régente tout le trafic. Sandro et Nino ne se découragent pas. Pour rentabiliser leur affaire, ils acceptent un transport, malgré la grève des camionneurs, et deviennent ainsi « des jaunes », des parias. Il faut survivre, honorer ses engagements, qu'importent, de ce fait, la légalité et la provenance de l'argent ! Caché dans le camion, un « client » de la Mafia passe la frontière sans encombre. Un peu plus tard, menacés sans raison, Sandro et Nino se débarrassent de leur passager et empruntent, alors, des routes secondaires pour échapper aux représailles. En vain. Pour rupture de « contrat » ils sont battus et leur véhicule est saccagé avant d'être lancé dans le ravin. Nino se précipite et le maintient en équilibre au-dessus du vide. Dans la détresse, la solidarité joue. En constatant la situation, un routier oublie ses griefs syndicaux pour leur venir en aide. Sandro et Nino reprennent ensuite la route. Le chargement arrivera à bon port malgré le retard.
© Les fiches du cinéma 2003
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