A Divina comedia (1991) Manoel de Oliveira

La Divine comédie

Pays de productionPortugal ; France
Sortie en France15 avril 1992
Procédé image35 mm - Couleur
Durée141 mn

Générique technique

RéalisateurManoel de Oliveira
Assistant réalisateurManuel João Aguas
Assistant réalisateurJosé Maria Vaz da Silva
ScénaristeManoel de Oliveira
DialoguisteManoel de Oliveira
Société de production Madragoa Filmes (Lisboa)
Société de production Gémini Films (Paris)
Société de production 2001 Audiovisuel
ProducteurPaulo Branco
Directeur de productionCamilo João
Distributeur d'origine Gémini Films (Paris)
Directeur de la photographieIvan Kozelka
Ingénieur du sonGita Cerveira
MixeurJean-Paul Loublier
Compositeur de la musique préexistanteLudwig van Beethoven
Compositeur de la musique préexistanteJean-Sébastien Bach
Compositeur de la musique préexistanteFrédéric Chopin
Compositeur de la musique préexistanteRobert Schumann
Compositeur de la musique préexistanteSergueï Rachmaninov
DécorateurMaria José Branco
CostumierJasmin de Matos
MaquilleurIlda Campino
MonteurManoel de Oliveira
MonteurValérie Loiseleux
ScriptJúlia Buisel

générique artistique

Maria de Medeiros(Sonia)
Luís Miguel Cintra(le prophète)
Miguel Guilherme(Raskolnikov)
Mário Viegas(le philosophe)
Maria João Pires(Marthe)
Leonor Silveira(Eve et Sainte-Thérèse)
Júlia Buisel(Marie)
Diogo Dória(Ivan Karamazov)
José Wallenstein(Aliocha Karamazov)
Ruy Furtado(le directeur de l'asile)
Manoel de Oliveira(le directeur de l'asile)
Luís Lima Barreto(le pharisien)
Paulo Matos(Jésus)
Carlos Gomes
Laura Soveral
Cremilda Gil
Nuno Melo
João Romão

Bibliographie

Ouvrages

Périodiques

Synopsis

Passer la porte d'une maison d'aliénés est chose relativement simple, découvrir et comprendre ce qui s'y déroule l'est beaucoup moins. En cet asile où nous entrons nous est donné un jeu de rôles se croisant, s'entremêlant. Métaphore brûlante où des arbitres passionnés, un prophète et un philosophe cautionnent ou démantèlent les mythes et croyances, les idées et les principes, sous le regard bonasse du directeur de l'asile qui, lui, ne croit plus en rien ni en personne. Comme dans les mystères d'un Moyen-Age contemporain, Adam et Eve revivent le péché d'origine. Jésus redit la bonne nouvelle et appelle sans se lasser à se saisir du salut. Lazare ressuscité ne parvient pas à lâcher son cercueil et reste de marbre devant les frères Karamazov réconciliés. Ancien et Nouveau Testament, chacun peut lire sa vie et, dans l'affrontement millénaire des idées, arguments et négations, tenter de découvrir LE sens. Le monde est fou, c'est bien connu et c'est contre toutes les formes d'aliénations par lui engendrées qu'il nous faut déceler et édifier notre identité et notre vocation. mais il faut une fin ! Conclusion d'un humour noir et malicieux. L'esprit saint, en colombe, lâche ses excréments sur la tête du philosophe à la grande joie du prophète ainsi confirmé, quant au directeur incrédule irréductible, il se pend comme pour affirmer que rien n'a de sens et que le destin de l'homme. ne tient qu'à un bout de ficelle.
© Les fiches du cinéma 2001
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Exploitation

Nombre de salles de sortie (Paris)1
Nombre d'entrée première semaine (Paris)1620

Tournage

Lieux de tournage

Palmares