Synopsis
Seul survivant à la déportation qui anéantit tous les siens, Otto Frank, brisé par l'épreuve, revient en pèlerinage dans ce grenier d'Amsterdam où il se cacha pendant plus de deux ans avec sa femme et ses deux filles, Margot et Anne, des amis, les Van Daam et leur fils Peter, le dentiste Dussel. Il y retrouve le journal d'Anne et, en feuilletant les pages écrites avec tant de sincérité et d'intelligence, il revit par le souvenir ces jours, parfois débilitants, mais parfois exaltants et même heureux, où ils avaient le bonheur d'être réunis et d'espérer. Anne, par une correspondance quotidienne avec une amie imaginaire - sa chère Kitty - décrit son entourage, sa tendre affection pour son père qu'elle admire, ses difficultés avec sa mère « qui ne la considère pas comme une grande personne », son étonnement devant les querelles des Van Daam, médiocres époux, médiocres parents ; son espièglerie à l'égard de Peter, qu'elle aimera si tendrement à la fin de cette réclusion. La journée silencieuse - il ne faut pas attirer l'attention des ouvriers travaillant dans l'immeuble - est meublée par la lecture, l'étude, et cette vivante correspondanse. Puis le soir, la petite communauté s'anime : un poste de radio leur apporte des nouvelles de la progression des Alliés ; l'espoir renaît. Anne esquisse une valse avec son père. Voici la fête juive d'Hanouka, la fête des lumières. Anne a confectionné pour chacun un cadeau et tous prient et chantent avec ferveur. Puis un cambriolage, commis au-dessous du grenier, inquiète Otto Frank. Anne a hurlé de peur. Ils sont découverts. Quelques semaines plus tard, la Gestapo les arrêtera et les dispersera dans les camps de la mort.
© Les fiches du cinéma 2003