Synopsis
Genève. Trois hommes. Bruno, le plus âgé, architecte, vit avec sa femme Hélène une relation orageuse, injurieuse. Pourtant Hélène voudrait un enfant de lui, pour donner la vie car, dit-elle, elle est du côté de la vie. Philippe, lui, journaliste à la pige, vit avec Sonia un amour tendre, intelligent. En fait, il rêve et écrit l'amour plus qu'il ne le vit. Sonia souffre de ses absences jusqu'au jour où elle lui fait comprendre que tout est fini entre eux. Paul, l'assistant de Bruno, est le plus jeune et le plus volage des trois amis. Il vit des amours de rencontre, comme avec cette petite fille qui, dans la rue, lui demande un renseignement, se faisant passer pour une Italienne. Il affecte parfois une vulgarité, voire un cynisme, à l'égard des femmes, qui étonnent Philippe. Dans un bar, celui-ci et Bruno rencontrent Manfred, ancien professeur, qui leur parle de son amour pour Inge et se dit maintenant arbitre de football... arbitre des existences!... Les quatre hommes vont se retrouver à Bâle à l'occasion d'un match de football que Paul tenait tant à voir. Un voyage en voiture au cours duquel Paul fait la connaissance de Zoé, serveuse dans un restaurant en bordure de route, qui lui propose de rester. Il ne peut pas quitter ses amis comme ça, mais au retour... peut-être... A l'arrivée à Bâle, le match est déjà commencé. Pendant que Paul rejoint les gradins, Bruno et Philippe partent au devant de Manfred, s'apercevant alors, grâce à un téléviseur dans une vitrine, que c'est lui qui arbitre le match. A l'issue de celui-ci, Manfred se révèle être un homme seul. Il les quitte, prenant le bac pour - symboliquement - traverser le fleuve... Sur la route du retour, Paul décide de rester auprès de Zoé, l'aidant à essuyer les derniers verres de la journée, et laissant partir son patron Bruno, seul dans la nuit, tandis que Philippe reste aussi, assis au pied d'un arbre, dictant à son magnétophone de poche: "Je dis à l'infini douceur, douceur..."
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