La Croix des vivants (1960) Yvan Govar

Pays de productionFrance
Sortie en France25 juillet 1962

Générique technique

RéalisateurYvan Govar
ScénaristeJean-Claude Dumontier
ScénaristeChristine Dumontier
DialoguisteMaurice Clavel
Société de production Christina Films
Directeur de productionJean-Claude Dumontier
Directeur de la photographieAndré Bac
Ingénieur du sonAntoine Archimbaud
DécorateurLéon Barsacq
MonteurPaul Cayatte

générique artistique

Karlheinz Böhm(Gus)
Pascale Petit(Maria)
Giani Esposito(Yan)
Madeleine Robinson(Mme Van Dorneck)
Gabriele Ferzetti(L'abbé Delcourt)
Marika Green(Gretel)
Marie Dubois(Gisèle)
Christine Darvel(Nell)
Alain Cuny(baron von Eggerth)
Roger Dumas(Sylvain)
Jacques Richard(Franz)
Max de Rieux(Karl)

Bibliographie

Synopsis

Nous sommes dans un bourg cossu des Flandres. Yan, accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, revient au village. Il ne trouve devant lui qu'animosité et haine. Le curé du village tente en particulier d'apaiser la malveillance de Franz, le garagiste farouchement hostile à Yan. Seuls Gus et Sylvain, fils de la plus riche propriétaire du bourg, Madame Van Dornech, obtiennent de leur mère autoritaire, après maintes supplications, qu'elle confie à leur ami d'enfance la direction de la scierie dépendant du château qu'ils habitent.Gus vit maritalement avec une jeune veuve, Maria, à la beauté provocante. Cette Maria, pénitente indocile du curé du village qu'elle semble avoir troublé, s'est éprise de Yan et refuse le mariage que lui propose Gus, désirant s'enfuir avec Yan, qui d'ailleurs ignore les projets de Gus. Au cours d'un bal du village, Franz provoque haineusement Yan et le bat avec une telle violence que seule l'intervention du curé, prévenu par Maria, empêche un meurtre. Lorsque Gus apprend que Maria et Yan vont partir ensemble, il va à la scierie armé d'un revolver. Yan, qui se refuse toujours à toute lutte, est prêt à accepter la mort. Gus comprend que son ami ne l'a pas trahi et retourne au château ; Yan reproche amèrement à Maria sa trahison. Elle s'enfuit et tombe sous les roues de la voiture de Gus. La révolte s'empare du village, qui impute à Yan cette mort atroce. Seul le curé arrivera, au prix de sa vie, à apaiser une haine implacable. C'est lui qui recevra en pleine poitrine la balle de revolver que Franz tirait sur Yan. Ce crime, qui sera qualifié d'accident, pourra finalement rétablir la paix entre des hommes, passionnés et divisés.
© Les fiches du cinéma 2001
Logo

Exploitation