Dans l'eau qui fait des bulles = Le Garde champêtre mène l'enquête (1960) Maurice Delbez

Pays de productionFrance
Sortie en France25 octobre 1961
Procédé image35 mm - NB
Durée90 mn

Générique technique

RéalisateurMaurice Delbez
Assistant réalisateurEnrico Isacco
Assistant réalisateurPhilippe Condroyer
ScénaristeMichel Lebrun
ScénaristeMaurice Delbez
Auteur de l'oeuvre originaleMarcel G. Prêtred'après le roman "La Chair à poissons"
DialoguisteMichel Lebrun
Société de production Kerfrance Productions
ProducteurMarie-Reine Kergal
Directeur de productionMaurice Saurel
Distributeur d'origine Les Films Fernand Rivers (Paris)
Directeur de la photographieJacques Ledoux
CadreurJean Fontenelle
Ingénieur du sonRaymond Gauguier
Compositeur de la musique originalePierre Dudan
DécorateurRaymond Nègre
MaquilleurJacqueline Pipard
MonteurDenise Natot
ScriptAudrey de Ryan
Photographe de plateauGaston Thonnart

générique artistique

Louis de Funès(Paul Ernzer)
Marthe Mercadier(Georgette Ernzer)
Pierre Dudan(Jean-Louis)
Maria Riquelme(Arlette Preminger)
Philippe Lemaire(Heinrich)
Jacques Castelot(Baumann)
Claudine Coster(Eléna)
Olivier Hussenot(le commissaire Guillaume)
Jacques Dufilho(Alphonse)
Pierre Doris(le scout camionneur)
Max Elloy(le villageois)
Serge Davri(le vagabond)
Philippe Clay(la voix du mort)
Josette Beucler
Jocelyne Darche
Georges Fabre
Bob Genillard
Guy Loran
Jean Méjean
Bernard Quatrehomme

Bibliographie

Périodiques

Synopsis

C'est un noyé, Jean-Louis Preminger, qui fait des bulles au fond du lac de Morat ; or le destin s'acharne à ne pas le laisser en paix. Il nous conte son ennui, après une vie tumultueuse, de se trouver comme cadavre l'instrument impuissant d'une étonnante aventure ou tous ceux qui, de son vivant, avaient intérêt à le faire disparaître, vont se disputer maintenant et se renvoyer mutuellement son encombrante personne. C'est tout d'abord Monsieur Eruzer, cet incorrigible pêcheur du dimanche qui le ramène au bout de sa ligne et qui dans son affolement remet par erreur son briquet dans la poche du noyé avant de le rejeter au fond du lac. Il lui faudra avouer à sa redoutable épouse que ce briquet va le dénoncer, si on ne le récupère pas, puisque la disparition de Jean-Louis leur a très certainement évité la faillite. Mais entre temps, la propre veuve de Jean-Louis, la sémillante Arlette, au cours d'une baignade sentimentale avec Charles, l'ami intime de son défunt mari, se heurte à l'inévitable cadavre. Ils vont tous les deux, se soupçonnant mutuellement du crime, mettre à l'abri des curieux leur macabre découverte, bien ficelée dans la ceinture de Charles, nouvelle pièce à conviction que la victime apprécie malgré l'inconfort de sa nouvelle position. De cette nouvelle position, il sortira bientôt grâce à l'inquiétant Bauman, trafiquant international, qui a plus que tout autre intérêt à ce que le noyé retourne au lac. Le brave Pierre Doris aussi, sera mêlé à ces sinistres transports, dont sa belle âme de boyscout, affamée de nouvelle BA, ne soupçonnera pas le péril. Il arrivera avec sa troupe serviable et une lourde malle d'osier chez tous les présumés coupables qui en connaissent mieux que lui le contenu douteux, et s'en débarrassent chez le voisin le plus proche avec une hâte singulière. Au commissariat de police enfin, l'astucieux Commissaire Guillaume aboutira devant la malle d'osier et tous les présumés coupables à une sensationnelle enquête qui révélera l'étrange vérité. Mais le pauvre noyé, qui espérait tant le calme du cimetière, se verra encore malmener par un fossoyeur malhabile, et sa somptueuse bière flottera bientôt sur les eaux calmes du lac, en attendant de retrouver ses amis, les poissons et les bulles de son gémissant monologue.
© Les fiches du cinéma 2001
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Exploitation

Tournage

Dates de tournage

Début : 01 août 1960

Lieux de tournage