Les Oliviers de la justice (1961) James Blue

Pays de productionFrance
Sortie en France06 juin 1962
Procédé image35 mm - NB
Durée81 mn

Générique technique

RéalisateurJames Blue
Assistant réalisateurJean Pélégri
Auteur de l'oeuvre originaleJean Pélégrid'après le roman "Les Oliviers de la justice"
AdaptateurJean Pélégri
AdaptateurSylvain Dhomme
AdaptateurJames Blue
DialoguisteJean Pélégri
Société de production SAPSA - Société Algérienne de Production des Studios Africa
ProducteurGeorges Derocles
Directeur de productionFrantz Schmidt
CadreurJulius Rascheff
Ingénieur du sonHenri Blondeau
Ingénieur du sonJacques Lebreton
Compositeur de la musique originaleMaurice Jarre
MonteurSuzanne Gaveau
MonteurMarie-Claude Bariset

générique artistique

Pierre Prothon(Jean)
Jean Pélégri(le père de Jean)
Saïd Achaïbou
Mohamed Bennour
Boralfa
Marie Decaitre
Mathilde Gau
Kaoudoune
Amar Metchiek
Fatima Moktari
Ali Moulahcene
Huguette Poggi
Djama Precigout
Gesomina Ros
Alexandre Sagols
Mohamed Saour
Bounedine Sekkal
Mustapha Smaili
Josiane Solal
Lucienne Terrades
Nadine Vila

Bibliographie

Synopsis

Le film ne comporte pas d'action proprement dite. C'est une sorte de reportage romancé sur la cohabitation pacifique des deux communautés de l'Algérie : l'européenne et la musulmane. Un français, né en Algérie qu'il a quittée depuis plusieurs années pour s'établir en France, revient dans sa terre natale, appelé au chevet de son père malade. C'est l'occasion pour lui de faire revivre les souvenirs de son enfance, passée tout entière en Algérie, dans le domaine créé entièrement par son père. D'un bled inculte et sauvage, celui-ci avait fait une exploitation agricole prospère où la récolte de la vigne était abondante. Ce résultat était dû aux efforts conjugués des colons et des ouvriers arabes. Les difficultés de tout ordre n'avaient pas manqué ; mais si le patron avait dû parfois se montrer autoritaire, il avait su aussi se montrer juste. La bonne entente existait aussi sur le plan des familles et les enfants européens jouaient volontiers avec leurs petits camarades musulmans. Mais maintenant, la guerre est venue et a détruit en quelques jours ce que des années de paix et de travail avaient laborieusement et patiemment édifié. Le père avait dû quitter sa propriété, et maintenant il va terminer sa vie dans la grande ville qui lui est étrangère, gardant la nostalgie des années d'autrefois. Le fils garde aussi le souvenir du passé mais les événements actuels le poussent à quitter définitivement cette Algérie qui lui est devenue hostile. Cependant, lorsqu'il aura enseveli son père en terre algérienne, les liens du passé seront les plus forts et il voudra continuer quand même l'.uvre commencée par ceux qui l'ont précédé.
© Les fiches du cinéma 2003
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