Tartarin de Tarascon (1962) Francis Blanche

Pays de productionFrance
Sortie en France23 novembre 1962

Générique technique

RéalisateurFrancis Blanche
Auteur de l'oeuvre originaleAlphonse Daudet
DialoguisteYvan Audouard
Société de production Société Française des Productions Princia (Paris)
Société de production JAD Films - Jayet, Dubois et Cie (Paris)
Société de production Djinn Films
Directeur de productionGeorges Legrand
Directeur de la photographieWalter Wottitz
Ingénieur du sonRené Sarazin
Compositeur de la musique originaleJean Leccia
DécorateurLouis Le Barbenchon
MonteurGabriel Rongier
Photographe de plateauJamy Blanc

générique artistique

Francis Blanche(Antoine Tartarin)
Alfred Adam(Gregori de Montenegro)
Jacqueline Maillan(Madame Bézuquet)
Michel Galabru(Barbassou)
Robert Porte(Bézuquet)
Alain Bouvette(Fracca)
Darry Cowl(l'homme en panne)
Annick Tanguy(Baïa)
Yvan Audouard(un porteur)
Maryse Paillet(Berthe Fracca)
Gaston Orbal(Bravida)
Paul Préboist(Costecalde)
Hubert Deschamps(Ladévèze)
Ibrahim Seck(le propriétaire du lion aveugle)
Bourvil(le curé qui regonfle le pneu de son vélomoteur)
Jean-Marc Thibault(un scout)
Roger Pierre(un scout)
Henri Salvador(le garde chasse qui se tire sur les pieds)
Georges de Caunes(le radio-reporteur)
Raymond Devos(un automobiliste)
Albert Hugues(Tholosan, le cafetier)
Camille Guérini(Victor Bombonnel)
Joe Sentieri(le chanteur dans le wagon du train)
Hugues Mouton

Bibliographie

Synopsis

Tartarin mène une existence tranquille à Tarascon, où il est reconnu comme le roi des chasseurs de casquettes, le gibier ayant depuis longtemps abandonné ce coin de Provence. Une série de hasards, l'estime dans laquelle le tiennent ses amis, son amour-propre enfin l'obligent, bien malgré lui, à aller chasser le lion en Afrique. Après une longue période d'entraînement - et d'hésitations nombreuses - Tartarin débarque à Alger, où tout de même les nombreux buildings le surprennent. Il ne doute pas cependant de pouvoir bientôt affronter son royal adversaire. Parti de nuit dans la banlieue, il tue. un bourricot, ce qui lui vaut pas mal d'ennuis. Toujouis à la recherche du lion, Tartarin rencontre une belle inconnue voilée ; à partir de ce moment, il n'aura de cesse qu'il ne l'ait retrouvée. Par bonheur un « prince » monténégrin, rencontré à temps, lui donne un grand espoir ; espoir qu'il faut, bien entendu, monnayer. La belle, enfin, est retrouvée : est-ce bien elle ? Personne ne le sait ; mais Tartarin coule des jours heureux auprès de cette « merveille ». Les amis de Tarascon veillent cependant, et un numéro du « Petit Provençal » rend compte de la disparition du célèbre chasseur Tartarin. Bien malgré lui encore, ledit Tartarin s'enfonce vers le Sud, accompagné de son prince, qui le déleste vite, avec ses illusions, de ses économies. Tartarin rentre à Alger, ruiné, pour découvrir enfin la dernière imposture dont il fut la victime : la belle Africaine venait en droite ligne de Pigalle. Il n'a plus alors qu'à rentrer au pays qui l'accueille en triomphateur. Tartarin, suivi de son fidèle chameau, commente devant un cercle attentif : « Lors, je tuai mon premier lion. ».
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