La Nuit des traqués (1959) Bernard-Roland

Pays de productionFrance ; Belgique
Sortie en France07 décembre 1959

Générique technique

Réalisateur Bernard-Roland
ScénaristeJosé-André Lacour
Auteur de l'oeuvre originaleBenoît Becker
DialoguisteJosé-André Lacour
Société de production Paris Elysées Films
Société de production Gallina Films
Société de production SOFRADIS - Societé Française de Distribution
Société de production Belga Films (Bruxelles)
Directeur de productionAndré Deroual
Directeur de la photographiePierre Petit
Ingénieur du sonJacques Lebreton
Compositeur de la musique originaleJean Leccia
Compositeur des chansons originalesCharles Aznavour
DécorateurRobert Dumesnil
MonteurJacques Mavel

générique artistique

Philippe Clay(Taretta)
Juliette Mayniel(Josette)
Folco Lulli(Lino)
Patricia Karim(La fille)
Sami Frey(Vicky)
Michel Dumoulin(Bernard)
Claude Titre(Michel)
Georgette Anys(la femme)
Michèle Bardollet
Gabriel Gobin
Moustache
Jacques Chabassol
Pierre Mégemont
Claude Mercutio
Josette Roland
André Weber

Bibliographie

Synopsis

A Anvers, Taratas, le nouveau chef de bande des blousons noirs, a fait passer ses subordonnés du simple chapardage au vol pur et simple. Comme cette attitude se double de cruauté et d'injustice, les garçons sont excédés, mais n'osent pas se révolter. Taratas cependant dépasse les bornes le jour où il veut découper vivant le petit singe que Victor élève avec amour. Pour s'expliquer mieux, on tire les couteaux et Victor tue Taratas. La nuit suivante, Victor et un camarade se retrouvent dans une voiture empruntée, car il faut faire disparaître le cadavre, mais ni l'un ni l'autre ne sait conduire. Sur ces entrefaites arrive la soeur de Victor. Elle découvre l'affaire ; Victor lui affirme qu'il s'agit d'un accident et la supplie de les aider, puisqu'elle sait - à peine - conduire. Josette hésite et se décide à aider son jeune frère pour lui éviter des ennuis. Tant bien que mal, la voiture parvient au port et le cadavre est confié aux flots par les soins du trio, lequel s'apprête à tourner avec soulagement cette page désagréable de son existence. Quelqu'un les a vus : un Italien sans papiers, sans gîte et sans scrupules, qui, à défaut d'argent, exige de Josette, qu'il, a suivie, d'être payé en nature, et toujours pour éviter des ennuis au jeune frère. Josette se trouve obligée de consentir ; elle raconte tout ensuite aux deux garçons. L'Italien ayant fixé un nouveau rendez-vous pour le lendemain, on décide de lui administrer une correction, espérant qu'ensuite il se taira. La correction commence en effet, mais pas dans le sens prévu, et l'Italien réussirait sans trop de mal à assommer ses agresseurs s'il ne tombait, la tête portant sur un poêle. On le croit mort. Voilà donc le trio avec un second « cadavre » à faire disparaître. Cette fois, ce sera le feu qui sera requis, et comme le « cadavre » ressuscite lentement, nous avons le temps d'être persuadés que les trois complices vont être engloutis vivants dans la chaudière à qui ils pensaient bien confier le corps du maître chanteur. L'homme cependant réussit à s'échapper, se précipite dans la rue et va atteindre le commissariat lorsqu'une voiture l'écrase, le rendant définitivement muet. Là-dessus, les trois amis s'en vont, bras dessus, bras dessous, vers des lendemains meilleurs, et on est tout étonné qu'ils ne chantent pas.
© Les fiches du cinéma 2001
Logo

Exploitation