Porte des Lilas (1956) René Clair

Pays de productionFrance ; Italie
Sortie en France 1957

Générique technique

RéalisateurRené Clair
Assistant réalisateurSerge Vallin
Assistant réalisateurMichel Wyn
ScénaristeRené Clair
Auteur de l'oeuvre originaleRené Falletd'après le roman "La Grande ceinture"
DialoguisteRené Clair
DialoguisteJean Aurel
Société de production Filmsonor (Paris)
Société de production Cinétel (Paris)
Société de production SECA - Société d'Etudes Cinématographiques et Artistiques
Société de production Rizzoli Film (Roma)
ProducteurGeorges Lourau
ProducteurRobert Gascuel
Directeur de productionJacques Planté
Distributeur d'origine Cinédis
Directeur de la photographieRobert Lefebvre
CadreurRoger Delpuech
Ingénieur du sonAntoine Petitjean
Compositeur de la musique originaleJacques Météhen
Auteur des chansons originalesGeorges Brassens
DécorateurLéon Barsacq
CostumierRosine Delamare
MaquilleurLina Gallet
MonteurLouisette Hautecoeur
ScriptFrancine Corteggiani
RégisseurRoger Rosen
Photographe de plateauSerge Beauvarlet

générique artistique

Pierre Brasseur(Juju)
Georges Brassens(L'Artiste)
Henri Vidal(Pierre Barbier)
Dany Carrel(Maria)
Raymond Bussières(Alphonse)
Annette Poivre(Nénette)
Amédée(Paulo)
Louis Bugette(Le brigadier)
Alain Bouvette(Son copain)
Gérard Buhr(Un inspecteur)
Jacques Marin(le deuxième inspecteur)
Gabrielle Fontan(Madame Cabatier, mère de Juju )
Alice Tissot(La concierge)
Albert Michel(L'épicier)
Paul Faivre(Le marchand de radios)
Teddy Bilis(Le secrétaire au commissariat)
Georges Bever(Le pharmacien)
Charles Bouillaud(L'agent)
Jean Sylvain(Un agent)
Philippe Houy(Un gosse)
Joël Monteilhet(Un gosse)
Jean Rieubon(Un gosse)
Michel Lucas(Un gosse)
Christian Denhez(Un gosse)
Paul Préboist
Georges Aminel
Georgette Peyron
Edouard Francomme(Un habitué du café)
Robert Balpo(Un habitué du café)
Anne Gardel

Bibliographie

Périodiques

Synopsis

Paresseux, ivrogne et pas méchant, Juju habite Porte des Lllas près du petit pavillon de son ami « l'Artiste », célibataire qui gratte sa guitare dans les cafés et les musettes, où il trouve toujours un tond de bouteille à vider. C'est dans le pavillon de l'Artiste qu'un matin vient se réfugier Pierre Barbier, ennemi-public du moment. Poussé par Juju, l'Artiste accepte de mauvaise grâce de donner l'hospitalité à Barbier qu'il cache dans sa cave, le soustrayant aux recherches de la police qui cerne le quartier. Deux choses manquent pour que Barbier quitte la France : un faux passeport et de l'argent. L'Artiste voudrait que cela se trouve tout de suite car il lui tarde d'être seul dans sa retraite ; mais Juju ne partage pas cette impatience. La présence de Barbier, les soins dont il l'entoure, l'admiration secrète et même l'amitié qu'il a pour cet homme si différent de lui, ont donné à son existence un sens jusqu'alors inconnu. Il se lève tôt, boit moins, se rase et surveille sa tenue. Maria, fille du bistrot du coin, réussit à faire parler Juju qui subitement amoureux, trahit son nouvel ami sous le sceau du secret. Curieuse autant que coquette, Maria s'introduit dans la villa de l'Artiste en l'absence de ce dernier. Elle veut voir, rencontrer le héros du jour. Le bandit surpris, pour obtenir son silence, n'a que deux solutions : la tuer ou la séduire. Il choisit la seconde et, après cette brève et chaste entrevue, l'imprudente fille du bistrot retourne chez son père le coeur chaviré. Barbier a pardonné à Juju la trahison de son secret. Le passeport arrive ; la photo de Barbier remplace celle de l'Artiste. Il ne manque plus que l'argent. C'est un jeu pour Barbier d'obtenir de Maria qu'elle dérobe les économies paternelles dans l'espoir de s'enfuir avec lui. Quand Juju apprend ce projet, il veut en détourner Barbier. Il prie, supplie, se fâche. Mais Barbier n'a que faire d'une leçon de morale alors qu'il a l'argent. Si Juju se met en travers de son chemin. il sait se servir de la mitraillette qui ne l'a pas quitté. Dans la vie, chacun pour soi. Lutte. Trois coups de feu dans un terrain vague. Juju a tué celui qu'il voulait sauver. Personne ne connaîtra la vérité. On dirait encore que Juju est un propre à rien.
© Les fiches du cinéma 2001
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Exploitation

Tournage

Dates de tournage

Début : décembre 1956
Fin : janvier 1957

Lieux de tournage

Palmares