Raphaël ou le débauché (1970) Michel Deville

Pays de productionFrance
Sortie en France02 avril 1971
Procédé image35 mm - Couleur
Durée100 mn

Générique technique

RéalisateurMichel Deville
Assistant réalisateurJean Lefèvre
Assistant réalisateurCarl Hathwell
ScénaristeNina Companeez
DialoguisteNina Companeez
Société de production Parc Film (Paris)
Société de production Columbia Films (Paris)
Producteur déléguéMag Bodard
Directeur de productionPhilippe Dussart
Distributeur d'origine Columbia Films (Paris)
Directeur de la photographieClaude Lecomte
CadreurRobert Foucard
Ingénieur du sonAndré Hervée
Compositeur de la musique préexistanteVincenzo Bellini
ChorégrapheNicole Dehayes
DécorateurClaude Pignot
CostumierGitt Magrini
CostumierMarie Gromtseff
MaquilleurAlexandre Marcus
MaquilleurEliane Marcus
Coiffeur Carita (Paris)
MonteurNina Companeez
ScriptHélène Sébillotte
Coordinateur des effets sonoresDaniel Couteau
Photographe de plateauMichel Lavoix

générique artistique

Maurice Ronet(Raphaël)
Françoise Fabian(Aurore)
Jean Vilar(Horace)
Brigitte Fossey(Bernardine)
Isabelle de Funès(Emilie)
Anne Wiazemsky(Diane)
Jean-François Poron(Giorgio)
Yves Lefebvre(Paul)
André Oumansky(Feyrac)
Hélène Arié(Francesca)
Jean-Pierre Bernard(Norville)
Maxime Fabert(le comte)
Georges Claisse(Alfred)
Maurice Barrier(Lasalle)
Gérard Croce(un invité)
Ann Lewis
Thérèse Liotard
Bernard Garnier
Mick Dejon
Annick Berger
Catherine Brevent
Françoise Burgi
Claude Derepp
Patrice Marc
Philippe Moreau
Jacques Weber
Monique Vita
Nathalie Courval
Jacqueline Fontaine
Maxette Fabbry
Marie Steinberg

Bibliographie

Ouvrages

Périodiques

Synopsis

C'est le dernier jour de l'été. Une jeune veuve, Aurore, ses trois cousines, Bernardine, Diane et Emilie, courent vers le lac pour voir se lever le soleil. Des cavaliers trop gais, étourdis par le vin et les plaisirs de la nuit, les abordent. Parmi eux, une silhouette se détache, pâle et fatiguée, celle de Rapahël de Lorris. Raphaël vit une existence de débauche et d'ennui en défiant la Mort dont il a si peur. Les orgies succèdent aux orgies dans une morne désespérance. Lorsqu'à un bal, Raphaël retrouve Aurore, un désir impérieux l'envahit de posséder cette femme légèrement méprisante, gentiment moqueuse à l'égard de sa cour de soupirants. Mais si Raphaël représente la Nuit, Aurore vit au Soleil : elle est pieuse, équilibrée, sereine, s'occupe d'oeuvres de charité, visite les malades dans les hôpitaux. La passion va submerger ces deux être si différents qui n'ont connu de l'amour que la vertu ou la débauche. Mais Raphaël refuse de dégrader Aurore, de la souiller : aussi s'éloigne-t-il. Aurore, que la pitié a d'abord attirée vers cet homme pourri, s'aveugle au point de croire que sa vertu seule constitue l'obstacle qui la sépare de Raphaël. Comme il ne peut venir à elle, elle ira à lui. Aurore, la pure Aurore, la nausée aux lèvres, se dégrade dans des parties fines dans les bras d'hommes qui la dégoûtent. Mais Raphaël, se jugeant indigne d'elle, repousse l'Aurore déchue comme il avait repoussé l'Aurore immaculée. De désespoir, la jeune femme se suicide moralement en épousant le sénateur de Granville, âgé, boiteux, cruel. Raphaël, las de vivre, se fait tuer sous les yeux d'Aurore, en robe de mariée.
© Les fiches du cinéma 2001
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Exploitation

Tournage

Dates de tournage

Début : 05 octobre 1970
Fin : 15 décembre 1970

Lieux de tournage