Le Viol (1967) Jacques Doniol-Valcroze

Pays de productionFrance ; Suède
Sortie en France06 décembre 1967
Procédé image35 mm - Couleur
Durée90 mn

Générique technique

RéalisateurJacques Doniol-Valcroze
Assistant réalisateurAndreas Bellis
Assistant réalisateurJean-José Richer
ScénaristeJacques Doniol-Valcroze
Société de production Parc Film (Paris)
Société de production Sandrews (Stockholm)
ProducteurMag Bodard
Directeur de productionBo Jonnson
Directeur de la photographieRune Ericson
Ingénieur du sonPer-Olof Pettersson
MixeurAntoine Bonfanti
DécorateurJan Boleslaw
CostumierEva-Lisa Nelstedt
MonteurSophie Bhaud
ScriptViveka Nordström

générique artistique

Bibi Andersson(Marianne)
Bruno Cremer(Walter)
Frédéric de Pasquale(Henri)
Anne Betzholtz-Murray(Alberte)
Claude Becault(Pierre)
Henry Bengtsson(le maître d'hôtel)
Katerina Larsson(Jacqueline)

Bibliographie

Synopsis

De bon matin, Henri sort du lit pour partir à la chasse. Il laisse sa femme seule à la maison, d'autant plus seule que la bonne a aussi son jour de congé aujourd'hui. Un homme frappe à la porte. Il dit qu'il a un paquet à remettre. Marianne ouvre la porte. Sitôt entré, l'homme exibe un impressionnant revolver muni d'un silencieux. Il ligote les pieds et les mains de Marianne, qui offre peu de résistance. L'homme, qui semble poli et bien élevé, explique à Marianne qu'il doit l'empêcher d'avoir durant toute la journée aucun contact avec l'extérieur, qu'il accomplit cette besogne pour de l'argent et qu'il ne sait rien de plus. Il délie bientôt Marianne, lui enlève son baillon. Ils commencent à converser ensemble. L'homme semble apprécier les beaux livres, se conduit correctement et ne devient violent que lorsque Marianne refuse de lui obéir, par exemple quand il exige qu'elle lui fasse deux oeufs au plat ou qu'elle lui dise un passage de Pavese. Profitant de ce qu'il inspecte la cuisine, Marianne téléphone à police-secours. Une balle brise le vase posé à côté du téléphone : simple avertissement de l'inconnu, à qui rien ne peut échapper. Il l'enferme dans sa chambre et lui fait remarquer : « Voyez, je n'abuse pas de la situation ». « Oh si, je vous en prie, faites-le », répond-elle en se donnant à lui. Quelques instants plus tard, ayant terminé sa mission, l'homme s'en va. La bonne, le mari de Marianne sont revenus. On prépare une réception qui aura lieu le soir. Les invités commencent à arriver. Parmi eux, l'inconnu de l'après-midi. Marianne lui dit qu'elle a pensé à lui toute l'après-midi. Et la nuit venue, alors que son mari, épuisé par les fatigues de la chasse, dort d'un lourd sommeil, elle se remet à penser à son cher bourreau.
© Les fiches du cinéma 2001
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