L'Abbé Constantin (1925) Julien Duvivier

Pays de productionFrance
Sortie en France09 octobre 1925

Générique technique

RéalisateurJulien Duvivier
Assistant réalisateurRaoul Kofler
ScénaristeJulien Duvivier
Auteur de l'oeuvre originaleLudovic Halévyd'après le roman "L'Abbé Constantin"
Auteur de l'oeuvre originalePierre Decourcelled'après la pièce "L'Abbé Constantin"
Société de production Le Film d'Art
ProducteurMaurice Moriaud
ProducteurMarcel Vandal
ProducteurCharles Delac
Directeur de la photographieGanzli Walter
Directeur de la photographieAndré Dantan
DécorateurFernand Delattre

générique artistique

Jean Coquelin(l'abbé Constantin)
Pierre Stephen(Paul de Lavardens)
Claude France(Madame Scott)
Georges Lannes(Jean Reynaud)
Geneviève Cargèse(Bettina Percival)
Louisa de Mornand(Madame de Lavardens)
Georges Deneubourg(le comte de Larnac)
Angèle Decori(Pauline)
Robert Pla(Bernard)
Yvette Langlais
Lionel Salem
Roby Guichard

Bibliographie

Ouvrages

Périodiques

Synopsis

Le brave abbé Constantin, curé de Longueval, apprend avec consternation que le château de Longueval vient d'être vendu à des Américains qu'il suppose protestants, les Scott. Dans son entourage, on trouve sa servante, Pauline, le jardinier du château, Bernard, et son filleul, Jean Reynaud, lieutenant de cavalerie cantonné au bourg voisin. Mais madame Scott et sa jeune soeur, Bettina Percival, se révèlent être d'affables catholiques, qui font des dons conséquents aux pauvres de la paroisse et conquièrent rapidement tout le pays par leur simplicité. Revenues à Paris, les dames du château y continuent la saison mondaine. Bettina, héritière de 150 millions, est très entourée, et le plus empressé de ses soupirants est Paul de Lavardens, dont le château touche celui de Longueval, que son ambitieuse mère voudrait marier à Bettina. Bettina a aussi conquis Jean Reynaud. Pauvre, celui-ci n'ose pas déclarer sa flamme à la riche héritière. Pourtant, Bettina aime le jeune et timide officier. Un soir où il doit partir en manoeuvres, il vient lui dire au revoir au cours d'une grande soirée. Comme Paul de Lavardens, prétendant quasi officiel, risque quelques mots ironiques sur sa future femme, Jean l'insulte. Ils se battent à l'épée dans le parc. Bettina, affolée, supplie l'abbé d'intervenir. Celui-ci sépare les combattants, alors que Jean faisait tomber l'épée de son adversaire. Quelques heures plus tard, sous l'orage, Bettina, ignorante de l'issue du duel, part à la rencontre de Jean. Jean l'aperçoit qui lui envoie un baiser et comprend que Bettina l'aime. Sachant que Bettina attend son aveu, il décide, au retour des manoeuvres, de s'engager pour la Légion étrangère, et revient secrètement dire adieu à l'abbé Constantin. À l'instigation de Pauline, Bettina rejoint Jean chez l'abbé, et repousse la déclaration de Paul de Laverdens. L'abbé pousse son filleul vers Bettina, et le bon vieux curé Constantin pleurera en unissant les mains des deux enfants " qu'il aime presque autant que son Dieu ".
Yves Desrichard © BiFi / Durante Editeur
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