L'Agonie de Jérusalem (1926) Julien Duvivier

Pays de productionFrance
Sortie en France08 avril 1927

Générique technique

RéalisateurJulien Duvivier
ScénaristeJulien Duvivier
Société de production Le Film d'Art
ProducteurMarcel Vandal
ProducteurCharles Delac
Directeur de la photographieArmand Thirard
Directeur de la photographieRené Guychard
Directeur de la photographieEmile Pierre
DécorateurFernand Delattre

générique artistique

Edmond Van Daële(Jean-Louis Verdier)
Marguerite Madys(Alice Leroy)
Maurice Schutz(Marc Verdier)
Gaston Jacquet(Larsac)
Berthe Jalabert(Madame Verdier)
Léon Malavier(Septime Verdier)
Lionel Salem(Jésus)
Paul Franceschi(Judas)
Grandet(Simon Pierre)
Reggiani(l'archange)
Raymond Blot(Jean-Baptiste)
Joe Alex
Georges Péclet

Bibliographie

Ouvrages

Périodiques

Synopsis

Marc Verdier, ancien professeur à l'École des hautes études, fervent catholique, s'est retiré à Jérusalem en compagnie de sa femme paralysée, et de son excentrique frère Septime, près du mont des Oliviers. Leur fils Jean-Louis, aux idées anarchistes, est resté à Paris pour ses études. En réalité, il sort de prison. Il est un des leaders du mouvement révolutionnaire, sous le nom de guerre de " Sirias ", à l'insu de tous et notamment de son amie d'enfance, Alice Leroy, une orpheline élevée dans un couvent à Jérusalem, " fille adoptive " des Verdier. Jean-Louis dirige grèves et sabotages, pour le compte de son mouvement, dans le monde entier. Il envoie à l'un de ses membres, Larsac, qui réside à Jérusalem, l'ordre de faire sauter un barrage érigé le long du Jourdain par la Société pour l'électrification de la Palestine. Celui-ci est amoureux d'Alice, qui le repousse. Larsac découvre que le mystérieux " Sirias " n'est autre que Jean-Louis. Pour se venger, Larsac apprend alors aux parents de Jean-Louis la nature des activités de leur fils. Ils en sont catastrophés, ainsi qu'Alice. Marc Verdier part à Paris, où il retrouve son fils à la tribune d'un meeting anarchiste. Il provoque une émeute et, en essayant de défendre son père, Jean-Louis est grièvement blessé et devient aveugle. Marc Verdier ramène son fils avec lui, à Jérusalem. Apprenant qu'une violente émotion pourrait rendre à Jean-Louis la vue, la famille décide de l'emmener sur les Lieux saints. Larsac, qui l'a reconnu, le provoque, mais Alice le défend. Plongé dans ses réflexions au Gethsémani, là où eut lieu le " miracle de celui qui était né aveugle ", Jean-Louis finit par voir cette scène qu'il désire tant, et recouvre la vue. Désormais exalté mystique, lors de la procession du vendredi saint, Jean-Louis croit revivre la Passion du Christ. Tandis que Larsac meurt après une bagarre avec Jean-Louis, alors qu'il s'apprêtait à exécuter l'ordre qu'on lui avait donné, le fils prodigue demande pardon à ses parents.
Yves Desrichard © BiFi / Durante Editeur
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