La Divine croisière (1928) Julien Duvivier

Pays de productionFrance
Sortie en France14 juin 1929

Générique technique

RéalisateurJulien Duvivier
Assistant réalisateurMichel Bernheim
ScénaristeJulien Duvivier
Producteur Le Film d'Art
ProducteurMarcel Vandal
ProducteurCharles Delac
Directeur de la photographieArmand Thirard
Directeur de la photographieAndré Dantan

générique artistique

Jean Murat(Jacques de Saint-Ermont)
Suzanne Christy(Simone Ferjac)
Thomy Bourdelle(Mareuil)
Charlotte Barbier-Krauss(Madame de Saint-Ermont)
Line Noro(Jeanne Le Guiven)
Louis Kerly(le curé)
Angèle Decori(Angélique)
Henry Krauss(Claude Ferjac)
Henri Valbel(Kerjean)
Georges Paulais(le matelot Brélez)
François Viguier(Le Guénec)
Pierre Mindaist
M. Muller
Alfred Argus
M. Herault

Bibliographie

Ouvrages

Périodiques

Synopsis

Le riche et puissant armateur Claude Ferjac habite dans un petit village de Bretagne, un immense château, et inspire aux villageois, par sa cruauté, une grande peur. Possédant leurs maisons, leurs biens, Ferjac tient à sa merci ses employés qui n'osent pas se plaindre. Jacques de Saint-Ermont, capitaine sur l'un des navires de Ferjac, est lui issu d'une famille de nobles ruinés, et s'oppose aux méthodes de l'armateur. Jacques est amoureux de Simone, la fille de Ferjac, en tous points l'antithèse de son père, mais ni l'un ni l'autre n'osent se déclarer. Jacques et ses hommes résistent à Ferjac, qui veut les faire appareiller sur La Cordillière, un bateau qui a besoin de réparations, pour l'Australie, avec un chargement d'alcool. Jacques cède finalement, car son devoir lui ordonne d'obéir aux ordres de son armateur. Pendant ce temps, Kerjean, l'un des anciens employés de Ferjac, a été rendu fou par la saisie de ses biens. Il menace de tuer Simone, mais celle-ci parvient à le calmer. Plus tard, alors qu'on vend ses meubles aux enchères, la femme de Kerjean meurt. Au village, la colère gronde. Alors que Kerjean pleure sa femme, Simone propose de mettre leur enfant en pension chez le curé. Le jour du départ de La Cordillière, certains marins refusant d'embarquer, Jacques est obligé d'engager Mareuil, un dangereux repris de justice. Une fois en mer, désirant s'approprier la cargaison d'alcool, Mareuil organise avec ses complices une mutinerie et jette par-dessus bord un marin qui menace de le dénoncer. Au village, Simone se propose de restaurer le tableau de la Sainte Vierge qui orne l'église. Mareuil s'empare du navire, et emprisonne Jacques de Saint-Ermont et les marins qui lui sont restés fidèles. Alors que les mutins sont ivres, La Cordillière s'échoue au cours d'une tempête, et sombre. Au port, on est sans nouvelles du bateau et de son équipage. Ferjac a une violente altercation avec sa fille, à laquelle il veut faire épouser Estève, un aventurier sans foi ni loi, mais dont les relations dans les milieux financiers pourraient lui être très utiles. Le jour des fêtes de fiançailles, on vient rapporter à Jeanne Le Guiven (la femme de l'homme assassiné par Mareuil) la nouvelle de la mort de son mari. Le village en conclut que La Cordillière a sombré corps et biens. Excités par Jeanne, les villageois se rendent au château, y mettent le feu et se livrent à des pillages. Simone se réfugie chez madame de Saint-Ermont, la mère de Jacques, effondrée par le chagrin. Elle continue son travail de réfection à l'Église. Un soir, harassée de fatigue, elle s'est endormie. Soudain, la fresque s'anime, et la Madone lui dit de fréter un navire pour retrouver ceux de La Cordillière. Frappée par cette apparition, Simone demande à son père un bateau. Ferjac la traite de folle et refuse. Elle réussit à convaincre les villageois d'affréter un navire pour partir à la recherche d'éventuels survivants, et on embarque sur la Maris Stella. Le temps passe, et le découragement saisit ceux de la Maris Stella. Au village où Ferjac est rendu à sa solitude, on finit par croire que le bateau a lui aussi fait naufrage. Les marins de La Cordillière sont naufragés sur un îlot du Pacifique, sans possibilité de communiquer avec l'extérieur. Tous se sont retrouvés sous l'autorité de Jacques, même si Mareuil et un de ses complices font encore bande à part. Bientôt abandonné par ce dernier, Mareuil met le feu au campement. Alors qu'il prie pour un signe divin, l'équipage de la Maris Stella aperçoit les lueurs de l'incendie, et retrouve Jacques et ses compagnons. Simone et Jacques tombent dans les bras l'un de l'autre, alors même que Mareuil meurt, pris dans des sables mouvants. Le bateau rentre au port le jour du Pardon, alors que tout le monde croyait les deux équipages disparus. Ferjac, brisé, consent au mariage de Simone et de Jacques et demande pardon à ceux auxquels il a fait du mal.
Yves Desrichard © BiFi / Durante Editeur
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