Synopsis
La Belgique, pays de traditions et de bonne chère. Les Belges, un " peuple héroïque et frondeur ". Suzanne Beulemans assiste son père dans la gestion de son commerce de brasserie. Albert Delpierre, un Parisien aux bonnes manières, venu se former au métier, a du mal à se faire accepter, notamment par M. Beulemans, un homme simple. Séraphin Meulemeester, l'amoureux de Suzanne, soutient Beulemans pour l'élection à la présidence d'honneur de l'association des brasseurs. Albert et Séraphin, que dresse l'un contre l'autre l'attitude ambiguë de Suzanne à leur égard, ne s'apprécient guère. Elle essaie de les réconcilier en mettant les choses au point : elle est la fiancée de Séraphin, et, tant qu'il en sera ainsi, " les autres pourront danser ". La bonne des Beulemans apprend par hasard que Séraphin a une bonne amie. Pendant ce temps, Albert, lassé des réprimandes souvent injustes de Beulemans, annonce à Suzanne qu'il va retourner à Paris. Celle-ci s'enfuit sous la pluie, où Albert, avisé, la rattrape avec un parapluie. Il lui dit qu'elle n'aime pas Séraphin, ce dont elle se défend bien faiblement. Dans un concours de pipes où Beulemans soigne sa popularité, Albert se montre lamentable, tandis que Séraphin remporte le concours haut la main. Plus tard, Suzanne est obligée de réconcilier ses parents qui se sont copieusement fâchés. Le jour de ses fiançailles avec Séraphin, la bonne, qui n'en peut plus, apprend à Suzanne l'existence de la bonne amie de Séraphin. Celle-ci décide de lui rendre visite, et découvre que Séraphin a aussi un fils, Séraphin junior. Suzanne surprend Séraphin, heureux, avec sa petite famille. Les fiançailles semblent rompues. Le jour de l'élection, où Meulemeester père a décidé de se présenter contre Beulemans. Suzanne entraîne celui-ci, auquel on a prétendu qu'elle avait des amoureux et que, pour cette raison, elle ne pouvait pas épouser son fils. Elle lui présente son petit-fils et sa bru. D'abord réticent, il finit par succomber au charme et à la gaieté de l'enfant et de sa mère. Meulemeester, sur l'instance de Suzanne, finit par accepter le mariage de son fils avec la mère de son enfant. Revenue au cabaret où a lieu l'élection, Suzanne envoie Séraphin rejoindre la petite famille. Devant une foule d'abord hostile, Albert, qui a enfin pris les " manières " belges, assure l'élection triomphale de Beulemans, devant son père éberlué, arrivé de Paris. Albert fait sa déclaration à Suzanne, et le jour des mariages, celui de Séraphin et de sa petite amie, celui d'Albert et de Suzanne, les fiancés amènent la réconciliation des Beulemans et des Meulemeester.
Yves Desrichard © BiFi / Durante Editeur