Le Reflet de Claude Mercoeur (1923) Julien Duvivier

Pays de productionFrance
Sortie en France04 mai 1923

Générique technique

RéalisateurJulien Duvivier
Auteur de l'oeuvre originaleFrédéric Boutetd'après le roman "Le Reflet de Claude Mercoeur"
AdaptateurJulien Duvivier
Société de production Les Films Julien Duvivier
Société de production Isis-Film (Paris)
Directeur de la photographiePaul Thomas
Directeur de la photographiePaul Parguel
DécorateurGaston David
RégisseurJean-François Martial

générique artistique

Maud Richard(Gilberte Heurlize)
Gaston Jacquet(Claude Mercoeur/Raoul Berjean)
Camille Beuve(le docteur Vautier)
Maurice Violette(Jacques Benoît)
Jean Prévost(Jérôme de Prévert)
Jean Lorette

Bibliographie

Ouvrages

Périodiques

Synopsis

Claude Mercoeur, un politicien obligé par les devoirs de sa charge à assister à nombre de soirées mondaines, est épuisé de cette " double vie ". Gilberte Heurlize, veuve d'un attaché d'ambassade, très courtisée, regrette que Mercoeur ne lui consacre pas plus de temps, et lui reproche de la négliger. Mercoeur et son vieil ami et confident, le docteur Vautier, lisent la lettre d'un inconnu qui, une fois de plus, convie Mercoeur à un rendez-vous mystérieux. Vautier s'inquiète de la santé de son ami, qui lui demande " encore un an ", après quoi il se consacrera à Gilberte qu'il épousera. Mercoeur décide de se rendre au rendez-vous, et découvre son double, qui l'invite à l'accompagner chez lui. Il se nomme Berjean, et a découvert par hasard sa ressemblance parfaite avec Mercoeur. Berjean, qui se définit lui-même comme un " raté de la vie ", propose à Mercoeur d'être à sa place l'homme des réceptions mondaines, pour que celui-ci puisse se consacrer plus complètement à son travail. Vautier, mis au courant, lui conseille d'accepter, ce que Mercoeur finit par faire. Berjean s'installe en secret dans un petit pavillon retiré. Il apprend à écrire comme Mercoeur, à se comporter comme lui, à prendre ses habitudes, et trompe rapidement Vautier lui-même. Berjean finit par rencontrer Gilberte, venue le prier à la " redoute blanc et noir " du peintre Van Dodgen. Au contact de Berjean/Mercoeur, Gilberte découvre un " poète " qu'elle ne connaissait pas. Berjean, quant à lui, se montre enthousiaste sur Gilberte devant Mercoeur troublé. À la " redoute ", Mercoeur/Berjean rosse un homme qui s'est moqué de Gilberte. Celui-ci le provoque en duel. Berjean est heurté de ce que Mercoeur, prévenu, ne veuille pas se battre pour Gilberte. Il finit cependant par accepter, et blesse son adversaire. Gilberte propose à Mercoeur des vacances sur son yacht en Méditerranée. Celui-ci décide d'y envoyer Berjean, malgré les avertissements de Vautier, car il a un " dernier effort " à fournir pour soutenir son parti. Pendant ce temps, Vautier part pour l'Amérique en mission officielle. Berjean accompagne Gilberte en croisière, pendant que, incognito, en Bretagne, Mercoeur reprend des forces et prépare son retour politique. Avant de partir, Mercoeur a ordonné à Berjean de " rester à l'écart " de Gilberte, mais celui-ci n'y tient plus, d'autant plus que Gilberte lui avoue que c'est depuis qu'il s'est substitué à Mercoeur qu'elle est vraiment tombée amoureuse de lui. À son retour, Gilberte presse Mercoeur de fixer la date de leur mariage, et celui-ci apprend ainsi ce qu'a " comploté " Berjean pendant la croisière. Les deux hommes ont une explication orageuse. Berjean menace de tout dévoiler, ils se battent. Plus tard, un ivrogne croise un homme qui s'enfuit du pavillon en feu et prévient la police, qui découvre un cadavre défiguré. Le temps passe. Gilberte se montre désormais évasive quant à la date de son mariage avec Mercoeur. Vautier, de retour d'Amérique, lit que l'enquête a conclu à un suicide, mais Mercoeur lui apprend qu'il a tué Berjean pour éviter que le scandale n'éclate. Vautier, cependant, croit que c'est Berjean qui est vivant et " lui " demande une preuve qu'il se trompe. Alors qu'il est élu président du Conseil, Gilberte " rend sa parole " à Mercoeur, parce qu'elle ne l'aime plus. Celui-ci, éploré, prend Vautier à témoin de ce qu'il est bien Mercoeur. Désormais, il ne se consacrera plus qu'à son devoir politique.
Yves Desrichard © BiFi / Durante Editeur
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