Le Tourbillon de Paris (1927) Julien Duvivier

Pays de productionFrance
Sortie en France30 mars 1928

Générique technique

RéalisateurJulien Duvivier
Assistant réalisateurAndré Berthomieu
Auteur de l'oeuvre originaleGermaine Acremantd'après le roman "La Sarrazine"
AdaptateurJulien Duvivier
Société de production Le Film d'Art
ProducteurMarcel Vandal
ProducteurCharles Delac
Directeur de la photographieAndré Dantan
Directeur de la photographieRené Guychard
Directeur de la photographieArmand Thirard
DécorateurFernand Delattre
Décorateur Christian-Jaque
MonteurMarthe Poncin
RégisseurLucien Pinoteau

générique artistique

Lil Dagover(Lady Amiscia Abenston)
Léon Bary(Jean Chaluste)
Gaston Jacquet(Lord Abenston)
Gina Barbieri(la mère)
Hubert Daix(l'aubergiste)
René Lefèvre(Faverger)
Léonce Cargue(le directeur)
Raymond Narlay(l'auteur)
Antoine Stacquet(le régisseur)
Jeanne Dollys(l'habilleuse)
M. Keffier
Jane Pierson
Louis Gauthier
Geneviève Irvin
Louis Melrack
Marcelle Irvin
Jean Diéner

Bibliographie

Ouvrages

Périodiques

Synopsis

En hiver, quelque part dans les montagnes alpines, lord Abenston s'efforce de rejoindre le petit village de Tignes, bloqué par les neiges. Il patiente dans l'auberge de Séez, plus bas dans la vallée, où il rencontre Jean Chaluste. Tous deux semblent anxieux du sort d'Amiscia Negreste, une comédienne qui a mystérieusement disparu. Chaluste décide de partir à pied, malgré la tempête de neige. Il s'égare, puis est recueilli par une famille de montagnards. Au matin, lord Abenston part à son tour avec le ravitaillement. Il arrive à Tignes, et retrouve la maison de la mère d'Amiscia, " la Sarrazine ". Abenston retrouve Amiscia, son ex-femme, qui ne semble guère heureuse de le revoir. Abenston veut partir, mais la Sarrazine le retient. Trois ans plus tôt, lord Abenston et Amiscia se sont séparés, lui ne voulant pas qu'elle continue à jouer au théâtre une fois mariée, elle n'étant pas prête à renoncer à sa gloire. Abenston ne comprend pas pourquoi, après avoir renoncé à lui, Amiscia a aussi renoncé au théâtre. Elle lui apprend qu'elle a eu peur de vieillir, il la rassure sur sa séduction, ils tombent dans les bras l'un de l'autre. Amiscia est prête, désormais, à retourner vivre en Écosse dans le château de son mari, encouragée en cela par sa mère. Ils partent précipitamment, juste au moment où Chaluste arrive à son tour à Tignes. Le couple fait halte à Paris avant de partir définitivement pour l'Écosse. Dans un restaurant à la mode, Amiscia retrouve le journaliste Faverger, et toute une troupe d'admirateurs. Elle accepte de chanter, et fait un triomphe. Tous la pressent de retourner sur scène, Chaluste notamment. Amiscia apprend à lord Abenston qu'elle veut reprendre le théâtre et habiter à nouveau à Paris. Celui-ci, inflexible, lui demande de choisir entre sa carrière et lui. Elle le quitte. Amiscia retrouve le plaisir de fêtes échevelées dans son hôtel particulier. Chaluste reste son soupirant le plus tenace, mais Faverger lui fait des avances qu'elle repousse avec moquerie. Il promet de se venger. Lors d'une de ces réceptions, lord Abenston, en cachette d'Amiscia, demande et obtient l'aide de Chaluste pour obliger Amiscia à renoncer au théâtre. Amiscia monte à nouveau sur scène. Une cabale anonyme lui fait perdre ses moyens. À l'entracte, Faverger vient la narguer, et Chaluste veut l'obliger à renoncer au théâtre. Mais un anonyme l'assure de sa confiance, elle se ressaisit et finit par retourner la foule hostile. Elle fait un nouveau triomphe. Plus tard, dans sa loge, Chaluste lui avoue que, sur le conseil de lord Abenston, il a contribué à l'organisation de la cabale pour lui faire comprendre la vanité de la gloire de théâtre. Elle décide de retourner en Écosse, auprès de son mari.
Yves Desrichard © BiFi / Durante Editeur
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