Synopsis
En langue verte, Doulos signifie chapeau. Porter le chapeau, c'est être un mouchard. Seuls, les « doulos » intelligents vivent vieux. Et mieux vaut pour eux n'avoir pas d'amis. Le « doulos » qui a deux amis, l'un policier, l'autre truand, se rend la vie impossible. C'est ce qui arrive à Cilien, brave garçon sans aucun principe moral, qui joue sur les deux tableaux mais a le malheur de s'être pris d'amitié pour Maurice, malfrat sans scrupules et pas malin, en même temps que pour Salignari, inspecteur individualiste qu'il renseigne le cas échéant et dont il reçoit une certaine protection. Maurice sort de prison, après quatre ans passés à l'ombre. Il a perdu la main, mais il lui faut « travailler ». Il commence par commettre l'erreur de tuer Gilbert, receleur qui l'a recueilli, mais qui a autrefois tué sa femme pour l'empêcher de parler, et le pille. Puis il va consciencieusement faire son « casse ». Manque de chance : quelqu'un les a « donnés » et Salignari survient, tout seul. Maurice l'abat. Blessé, il est recueilli par Cilien et Jean. Mais les camarades de « Sali » essaient de faire parler Cilien qui, pour jeter du lest, indique où s'emparer de Maurice. Celui-ci se croit trahi. Il ne reste plus à Cilien qu'à « fabriquer » pour innocenter Maurice des coupables qui ne parleront pas - et pour cause. Après ce qu'il appelle sa « dernière Bonne Action », Cilien espère se retirer des affaires. Mais le destin est déjà en marche et, pour Maurice et lui, ce sera la mort.
© Les fiches du cinéma 2001