Synopsis
Il n'a pas toujours eu des chaussures italiennes Simon, ni de Martine. Martine, c'est sa femme. Elle l'avait quitté, pour Igor, et il lui avait envoyé la table à la figure. Le même jour, sa fille rentrait de la neige, une banque était visitée, un "mac" égorgé, et, dans les réserves d'un hyper-marché, il rencontrait Violetta. Etrange Violetta, qui campe là à cause, prétend-elle, d'un pari fait avec ses collègues du musée. Simon, le lendemain, a confié à l'ami Georges-Albert, un privé, et la garde de sa gosse et la recherche de sa femme. Lui, il assure la nuit. C'est comme ça qu'il tombe à nouveau sur Violetta à qui il se confie et qu'il ira attendre à la sortie de "son" travail. Le sien de boulot ne marche pas trop: un flic alcolo vaguement clodo qui fait du raffût ça ne demande qu'à être muté. C'est ce que lui dit son patron, Florimont, après l'esclandre à l'hôtel où Igor a été retrouvé perforé et Martine cou coupé mais en vie. Visionnant les bandes de la banque, Simon, cependant, reconnaît une silhouette, un regard. Alors il enquête sur Violetta, "son" musée, "ses" parents et découvre l'orphelinat où elle a été élevée avec Gabriel, en qui il reconnaît bientôt le jeune homme photographié par Georges-Albert juste avant l'assassinat d'Igor. Naguère proxénète, celui-ci, avec l'égorgé, "soutenait" la mère de Violetta, prostituée morte dans des circonstances douteuses dont ils étaient sortis blanchis grâce à... Florimont, le père non reconnaissant de Violetta, que Simon fait avouer et arrêter. Reste Broz, l'avocat. Simon arrivera trop tard: Gabriel a opéré; mais à temps pour aider la vengeresse à gagner l'Italie après que son ami s'est sacrifié. Dans son train, Simon, pimpant, sourit à sa petite famille tout en songeant à la fascinante Violetta.
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma