Ce sacré grand-père (1967) Jacques Poitrenaud

Pays de productionFrance
Sortie en France07 juin 1968
Procédé image35 mm - Couleur
Durée95 mn

Générique technique

RéalisateurJacques Poitrenaud
Assistant réalisateurJean-Claude Giuliani
ScénaristeAlbert Cossery
ScénaristeMaria Suire
ScénaristeJacques Poitrenaud
Auteur de l'oeuvre originaleCatherine Paysand'après le roman "Je m'appelle Jericho"
DialoguisteAlbert Cossery
Société de production Champs-Elysées Productions (Paris)
Société de production Isabelle Films (Paris)
ProducteurJules Borkon
ProducteurJacques Poitrenaud
Directeur de productionPierre Laurent
Distributeur d'origine Prodis
Directeur de la photographieJean-Marc Ripert
CadreurClaude Saunier
Ingénieur du sonJulien Coutellier
Compositeur de la musique originaleSerge Gainsbourg
DécorateurGuy Littaye
CostumierTanine Autré
MaquilleurGeorges Bouban
MonteurLaurence Leininger
ScriptGloria Deu
RégisseurAlain Belmondo

générique artistique

Michel Simon(Jéricho)
Marie Dubois(Marie)
Yves Lefebvre(Jacques)
Serge Gainsbourg(Rémy)
Thalie Frugès(Agathe)
Mary Marquet(la duchesse)
Grégoire Gromoff(l'homme à l'appareil-photos)

Bibliographie

Synopsis

Du fond de sa Provence où il partage les loisirs de sa retraite entre le soin de sa vigne, la chasse aux papillons et son violoncelle, le vieux Jéricho se tourmente : les nouvelles qu'il reçoit de Paris où vivent ses petite enfants, Jacques et Marie, sont un peu évasives et il lui tarde de les avoir près de lui pendant les prochaines vacances. Son invitation à passer trois semaines à « La Cagnotte » où le jeune ménage a vu se transformer en amour une camaraderie d'enfants, pose aux jeunes gens quelques problèmes. Ils adorent tous deux leur grand-père et ont jusqu'ici réussi, pensent-ils, à lui cacher leur mésentente. Ils vivent séparés et Jacques est amoureux de la jolie Agathe, une cover-girl que son métier de photographe de mode lui a fait connaître. Ils se mettent d'accord pour ne pas faire de peine à l'aïeul et lui jouant dès leur arrivée à Lourmarin la comédie du bonheur. Mais le vieux Jéricho n'est pas dupe : il sent Jacques gêné et Marie bien amère, trop fière pour avouer la ruine de leur amour. Mais s'il voit clair, il fait confiance aux souvenirs qui vont assaillir les deux jeunes gens. Sur ces collines qui sentent bon le romarin et où chantent les cigales, Marie ne résiste pas et avoue son échec, proposant de rester à « La Cagnotte » près du grand-père, ayant besoin de son affection pour oublier qu'elle aime Jacques et souffre qu'il ne l'aime plus. Mais le grand-père a son plan. Il fait des confidences à son petit-fils, lui parle de sa grand-mère qu'il regrette de n'avoir pas mieux aimée, déplore tristement de n'être pas déjà arrière grand-père. Jacques, un peu agacé par la tyrannie d'Agathe qui exige un coup de téléphone quotidien, s'aperçoit brusquement qu'il est jaloux d'un voisin trop empressé auprès de sa femme. Et lorsque Agathe viendra jusqu'à Lourmarin le relancer, il la repoussera, comprenant enfin qu'un véritable amour le lie pour toujours à Marie.
© Les fiches du cinéma 2001
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Exploitation

Tournage

Dates de tournage

Début : 25 août 1967
Fin : 12 octobre 1967

Lieux de tournage