La Vache et le prisonnier (1959) Henri Verneuil

Pays de productionFrance ; Italie
Sortie en France16 décembre 1959
Durée120 mn

Générique technique

RéalisateurHenri Verneuil
Assistant réalisateurUlly Pickardt
ScénaristeHenri Verneuil
ScénaristeHenri Jeanson
ScénaristeJean Manse
Auteur de l'oeuvre originaleJacques Antoine
AdaptateurHenri Jeanson
DialoguisteHenri Jeanson
Société de production Les Films du Cyclope (Paris)
Société de production Da.Ma. Cinematografica (Roma)
ProducteurRoland Girard
Directeur de productionWalter Rupp
Directeur de productionRené-Gaston Vuattoux
Distributeur d'origine Pathé Consortium Cinéma
Directeur de la photographieRoger Hubert
CadreurAdolphe Charlet
Ingénieur du sonAntoine Petitjean
Compositeur de la musique originalePaul Durand
DécorateurFranz Bi
DécorateurMax Seefelder
DécorateurJacques Chalvet
MonteurJames Cuenet
ScriptLucile Costa
RégisseurHarry Dettman
Photographe de plateauFerdinand Rotzinger

générique artistique

Fernandel(Charles Bailly)
Albert Rémy(Colinet)
René Havard(Bussière)
Maurice Nasil(Bertoux)
Ingeborg Schöner(Helga)
Ellen Schwiers(la fermière)
Pierre Louis(un évadé déguisé en SS)
Richard Winckler(un évadé déguisé en SS)
Bernard Musson(Pommier)
Bruno Hoffmann(le garde du camp)
Franziska Kinz(La mère d'Helga)
Franz Muxeidener
Marcel Rouzé

Bibliographie

Synopsis

Le prisonnier de guerre Charles Bailly n est pas spécialement malheureux dans la ferme allemande où il travaille depuis trois ans. Mais, malgré l'amitié des camarades et la gentillesse de la fermière, il a « le mal du pays » et pense avec nostalgie à sa patrie et à son épouse. Il décide de s'évader. Mais pour ne pas courir le risque - couru par tant d'autres camarades qui sont allés à l'échec - d'être découvert sous de misérables habits civils, Bailly imagine de s'évader en tenue de prisonnier, tout simplement, avec une vache en laisse, d'une main, et un seau à lait de l'autre. La bonne fermière lui donne volontiers une vache de son abondant troupeau, et notre homme part à l'aventure, en direction de la France. Par petites étapes quotidiennes, il pense en trois mois atteindre son pays. Mais cette longue promenade à travers champs et villages ne sera pas sans danger. Les pièges les plus divers attendent notre homme qui s'en tire avantageusement, grâce à sa bonne humeur et son large sourire. Il trouve même, un certain jour, une hospitalité fort bienveillante dans une ferme dont les propriétaires ne sont guère dupes de la situation. Mais la mère de famille pense à son fils, prisonnier à Marseille, et elle sera d'autant plus indulgente pour ce prisonnier français. Un autre soir, Bailly tombe en plein campement d'une patrouille allemande. Affamé et harassé de fatigue, il se cache dans les taillis et tente vainement de s'approprier quelques boîtes de conserves : il tombe sur des bougies et des pansements ! Enfin, le voici patiemment et courageusement arrivé en gare de Strasbourg, venant de laisser, non sans attendrissement, sa compagne de route, Marguerite. Mais une invective un peu rude de deux policiers français le mettent en fuite. Il prend peur, monte dans un wagon, au hasard, et le voici reparti pour l'Allemagne !
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