Synopsis
Les choses ont changé pour Azad Zakarian. Le voici maintenant loin de Marseille, de la boutique du 168 rue Paradis, auteur à succès, richissime. Il a épousé Carole, rencontrée dans un palace du lac Léman, qui a fignolé son "look" jusqu'à lui faire changer son nom: il est Pierre Zakar dont on répète "La Chevalière", une pièce sur l'enfance d'Azad Zakarian... Et son enfance l'envahit. C'est la visite d'Alexandre qui, trente ans auparavant, avait humilié le petit Arménien pauvre qu'il était dans un goûter de gosses riches. C'est Hagop, son père, invité pour la "première", que Carole installe dans une suite d'hôtel bien trop luxueuse. Pendant la première, Azad fait la connaissance d'Astrid, Arménienne elle aussi, qui anime un petit journal, avant de retrouver son père et fuir les mondanités. Tout éloigne Azad de Carole, surtout après la mort d'Hagop. L'enterrement de son père à Marseille ramène Azad à son vrai monde, à son identité. Lorsqu'Araxi "Mayrig" vient vivre quelques jours auprès du couple et de ses enfants, que ceux-ci veulent apprendre l'arménien, Carole est furieuse. Mademoiselle Astrid, retrouvée par hasard, enseignera l'arménien à Charlotte et Adrien, Azad divorce, achète pour Araxi la superbe maison du 588 rue Paradis qui la fit rêver jadis et viendra y passer les vacances avec ses enfants (et Astrid?). En quittant Mayrig, Azad ne peut s'empêcher de penser qu'un jour, peut-être proche, un message lui apprendra le pire...
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma