Synopsis
1914. Hubert Treffujean, jeune célibataire riche, cynique, mal élevé et un peu ivrogne, mène la vie à grandes guides. Pour lui éviter les bévues, les rebuffades des femmes délicates, il a auprès de lui une sorte de factotum supérieur, Maxime, vieux Parisien spirituel, ironique et philosophe que les femmes et les chevaux ont ruiné et qui vit au jour le jour des « cadeaux » d'Hubert et des commissions des fournisseurs. Hubert est tombé amoureux d'une femme belle, élégante et hautaine, Jacqueline Monneron. Il charge Maxime de lui « arranger » un rendez-vous. Maxime rencontre Jacqueline. La jeune femme ne veut pas entendre parler d'Hubert, dont le seul nom la hérisse mais, par contre, elle n'est pas insensible au charme de Maxime et tous deux ne tardent pas à s'avouer leur amour et à devenir amants. Maxime a caché à Jacqueline qu'il vit d'expédients et, devant faire face à des obligations sans nombre pour garder la jeune femme, il voit fondre rapidement ses maigres ressources. Un jour, voulant surprendre Maxime chez lui, Jacqueline a la révélation de sa pauvreté. Elle prend pour un surcroît de passion son premier mouvement de pitié mais le jour vient où elle ne voit plus en Maxime qu'un monsieur d'âge mûr, charmant mais incapable de lui assurer la vie brillante à laquelle elle ne peut renoncer. Et Hubert, qui, depuis des mois, s'efforçait de profiter des leçons de Maxime, est devenu un garçon sobre, sérieux, aimable. Il a trente ans. Il est beau. Il est riche. C'est lui que maintenant Jacqueline aime. Maxime, stoïque, ne laissera pas paraître que ce grand amour - le dernier qu'il aura connu - a ravagé son coeur. Il laissera partir Jacqueline - en grand seigneur.
© Les fiches du cinéma 2001