Synopsis
La galerie de peinture de Marc Kelbert ne fait pas d'affaires. Mais chez un certain Lacroix, il découvre un Gauguin, ne dit rien de sa trouvaille, fait expertiser le tableau et en offre un prix dérisoire. Lacroix reprend son bien : il a acheteur pour un million huit cent mille. Kelbert vend sa voiture et emprunte au boucher du quartier pour offrir deux millions ; mais quand il rentre, trop pressé, avec son tableau, il découvre qu'on a remplacé l'authentique par une copie. L'escroc ayant disparu, il vend des meubles pour solder son emprunt par mensualités ; mais Lacroix récidive avec un ami de Kelbert ; Kelbert saute au nouveau domicile de Lacroix. Il emporterait le vrai Gauguin si un nouvel arrivant ne le bousculait : c'est Claude Vaintroff, l'auteur de la copie. Kelbert, coincé, accepte de devenir complice de l'escroc : connaisseur, il conseillera Claude dans ses reproductions et lui trouvera des toiles d'époque. Malgré l'amour de son amie Liliane, Claude sait qu'il n'a pas un vrai talent et il se dégoûte d'avoir accepté de faire des faux. Il essaie de reuser, mais Lacroix le tient, comme Kelbert. Deux copies sont vendues. Mais Claude boit de plus en plus et parle dans ses ivresses. Lacroix décide de le supprimer et oblige Kelbert à être complice. Ils droguent le peintre pour ensuite l'abattre et camoufler le suicide. N'ayant cas réussi, Lacroix lui fait boire un verre d'acide. La thèse du suicide sera acceptée, sauf par Liliane ; elle le dit à Lacroix ; puis elle avertit le second acheteur. En venant chercher le Gauguin, celui-ci exige une expertise immédiate. Affolé, Kelbert court récupérer l'authentique, que Lacroix avait déjà déposé en consigne à la gare. Mais l'expertise va révéler à Kelbert qu'ils ont été joués tous les deux par Claude qui, devinant qu'on le supprimerait, avait confié le vrai Gauguin à Liliane et, sous la peinture de la copie qui l'avait remplacé, écrit la date de la reproduction avec le nom des deux complices. Lacroix est arrêté et Kelbert se suicide.
© Les fiches du cinéma 2001