Générique technique
Réalisateur | Henri-Georges Clouzot | |
Réalisateur seconde équipe | Robert Ménégoz | |
Scénariste | Henri-Georges Clouzot | |
Adaptateur | Henri-Georges Clouzot | |
Dialoguiste | Henri-Georges Clouzot | |
Société de production | Les Films Corona (Paris) | |
Société de production | Vera Films (Paris) | |
Société de production | Fono Roma | |
Directeur de production | Claude Hauser | |
Distributeur d'origine | Valoria Films (Paris) | |
Directeur de la photographie | Andreas Winding | |
Ingénieur du son | Jean-Louis Ducarme | |
Compositeur de la musique originale | Anton von Webern | |
Compositeur de la musique originale | Gustav Mahler | |
Compositeur de la musique originale | Iannis Xenakis | |
Compositeur de la musique originale | Gilbert Amy | |
Décorateur | Jacques Saulnier | |
Monteur | Noëlle Balenci | |
Directeur de casting | Margot Capelier | |
Photographe de plateau | Roger Corbeau | |
générique artistique
Elisabeth Wiener | (Josée) |
Laurent Terzieff | (Stanislas Hassler) |
Bernard Fresson | (Gilbert Moreau) |
Dany Carrel | (Maguy) |
Daniel Rivière | (Maurice) |
Dario Moreno | (Sala) |
Claude Piéplu | (le père de Josée) |
Noëlle Adam | (la mère de Josée) |
Pierre Richard | (un artiste) |
Roger Van Hool | (un artiste) |
Germaine Delbat | (la secrétaire de la galerie) |
Michel Etcheverry | (le chirurgien) |
Henri Garcin | (le journaliste) |
Gilberte Géniat | (l'hôtelière) |
Clément Thierry | (un artiste) |
Jackie Rollin | (la caissière) |
André Tomasi | (l'installateur) |
Michel Piccoli | (un invité au vernissage) |
André Luguet | (un invité au vernissage) |
Charles Vanel | (un invité au vernissage) |
Jean Ozenne | (un invité au vernissage) |
Jacques Ciron | (un invité au vernissage) |
Jean Gold | (un invité au vernissage) |
Pierre Vaudier | (un invité au vernissage) |
René Floriot | (un invité au vernissage) |
Joanna Shimkus | (une invitée au vernissage) |
Béatrice Altariba | (une invitée au vernissage) |
Hélène Duc | (une invitée au vernissage) |
Françoise Christophe | (une invitée au vernissage) |
Bibliographie
Ouvrages
- Le mystère Clouzot / Sous la direction de Noël Herpe ; Préface Costa-Gavras, Frédéric Bonnaud, Joël Daire. - Paris : Lienart: La Cinémathèque française, 2017
- Les métamorphoses d'Henri-Georges Clouzot / Chloé Folens. - Paris : Vendémiaire, 2017
Périodiques
- Cahiers du cinéma (Les), n° 207, décembre 1968
- Cinéma 69, n° 133, février 1969
- CinémAction, n° 114, janvier 2005
- Cinémonde, n° 1721, 28 novembre 1967
- Cinémonde, n° 1765, 19 novembre 1968
- Ciné-revue, n° 47, 21 novembre 1968
- Connaissance des Arts, n° 201, novembre 1968
- Eclipses, n° 60, 2017
- ETC, n° 14, 14 juillet 1996
- Film Français (Le), n° 1267, 22 novembre 1968
- Film quarterly, n° 1, septembre 1969
- Hollywood Reporter (The), vol. 205, n° 21, 31 mars 1969
- Jeune Cinéma, n° 382-383, automne 2017
- Monthly Film Bulletin, vol. 37, n° 443, décembre 1970
- Positif, n° 103, mars 1969
- Revue du Cinéma (La) / Image et Son, n° 213, février 1968
- Revue du Cinéma (La) / Image et Son, n° 224, janvier 1969
- Revue du Cinéma (La) / Image et Son, n° 225, février 1969
- Revue du Cinéma (La) / Image et Son, n° 232, novembre 1969
- Technicien du film (Le), n° 145, 15 janvier 1968
- Téléciné, n° 148, décembre 1968
- Today's Cinema, n° 9848, 16 octobre 1970
- Variety, 27 novembre 1968
Synopsis
Gilbert, le mari de José, travaille pour un directeur de galerie d’art, Stanislas Hassler, qui s’occupe actuellement d’une nouvelle forme de promotion de l’art moderne : il veut vendre à des centaines d’exemplaires chaque statue, chaque mobile, etc... L’art abstrait mis à la portée de (presque) tous. Au cours du cocktail de l’inauguration de l’exposition, José s’aperçoit que Gilbert flirte avec une journaliste. Un peu par dépit, elle essaie d’attirer l’attention de Stanislas. Celui-ci l’invite chez lui dans un appartement luxueux, sombre, très mystérieux, empli d’objets d’art modernes ou primitifs dont beaucoup ont une signification érotique. Stanislas projette à la jeune femme des fragments de l’écriture des grands auteurs parmi lesquels se glisse une photo de femme nue enchaînée. Pris de fou-rire, José veut absolument revoir la photo qui fait travailler son imagination après avoir piqué son sens du ridicule. Stanislas met aussitôt un terme à l’entretien.
Quelques jours après, José est invitée à assister à la séance de pose de Maguy, une femme dont Stanislas a loué les services. Maguy se déshabille, se contorsionne et Stanislas la prend sous tous les angles. José, honteuse d’être là, s’enfuit au cours de la séance. Néanmoins son imagination continue de travailler, d’autant que Stanislas s’est confié à elle : il est un voyeur ne prisant chez les femmes que leur capacité de soumission. La honte, dit-il, fait partie intégrante du plaisir. Désormais José, dont la volonté vacille, participera aux plaisirs troubles de Stanislas dont elle se fait l’esclave. Il l’oblige à téléphoner à Maguy, à s’excuser auprès d’elle, enfin à l’inviter à venir poser avec elle.
Un jour, José, dégoûtée d’elle-même, essaie de rompre ses liens avec Stanislas. Mais, dans une longue scène d’explication, elle ne peut que lui crier son amour. Tous deux partent sur une plage bretonne et la jeune femme, qui a abandonné son mari, veut faire connaître à son amant un amour plus « normal ».
Quand Gilbert apprend de la bouche même de sa femme (car le jeune couple avait conclu le pacte de tout se dire) les perversions auxquelles Stanislas l’a soumise, il va le trouver, prêt à le tuer. Stanislas, attend Gilbert sur une terrasse : il se fait insulter par son ancien collaborateur qui ne trouve en lui qu’une lamentable épave, n’ayant même pas le courage de se suicider.
José, elle, décidée à en finir avec la vie, arrête sa voiture sur une voie de chemin de fer : le train emportera le véhicule sur des dizaines de mètres. Par miracle, José n’a pas trouvé la mort. Les chirurgiens pensent la sauver. Arrivera-t-elle, après un long rêve enfiévré où elle a revécu certains instants de son aventure, à sortir de ses obsessions ? Quand Gilbert vient la voir, José n’a qu’un mot, un soupir à la bouche : « Stan... Stan ».
Tournage
Dates de tournage
Début : | 11 septembre 1967 |
Fin : | 14 décembre 1967 |
Lieux de tournage
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France
: Camaret-sur-Mer (Finistère)
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France
: Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne)
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France
: Paris
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France
: Studio : Franstudio, Saint-Maurice (Val-de-Marne)
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France
: Studio : Studios de Boulogne-Billancourt / SFP, Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)
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France
: Thorigny-sur-Marne (Seine-et-Marne)