La Prisonnière (1967) Henri-Georges Clouzot

Pays de productionFrance ; Italie
Sortie en France20 novembre 1968
Procédé image35 mm - Couleur
Durée106 mn

Générique technique

RéalisateurHenri-Georges Clouzot
Réalisateur seconde équipeRobert Ménégoz
ScénaristeHenri-Georges Clouzot
AdaptateurHenri-Georges Clouzot
DialoguisteHenri-Georges Clouzot
Société de production Les Films Corona (Paris)
Société de production Vera Films (Paris)
Société de production Fono Roma
Directeur de productionClaude Hauser
Distributeur d'origine Valoria Films (Paris)
Directeur de la photographieAndreas Winding
Ingénieur du sonJean-Louis Ducarme
Compositeur de la musique originaleAnton von Webern
Compositeur de la musique originaleGustav Mahler
Compositeur de la musique originaleIannis Xenakis
Compositeur de la musique originaleGilbert Amy
DécorateurJacques Saulnier
MonteurNoëlle Balenci
Directeur de castingMargot Capelier
Photographe de plateauRoger Corbeau

générique artistique

Elisabeth Wiener(Josée)
Laurent Terzieff(Stanislas Hassler)
Bernard Fresson(Gilbert Moreau)
Dany Carrel(Maguy)
Daniel Rivière(Maurice)
Dario Moreno(Sala)
Claude Piéplu(le père de Josée)
Noëlle Adam(la mère de Josée)
Pierre Richard(un artiste)
Roger Van Hool(un artiste)
Germaine Delbat(la secrétaire de la galerie)
Michel Etcheverry(le chirurgien)
Henri Garcin(le journaliste)
Gilberte Géniat(l'hôtelière)
Clément Thierry(un artiste)
Jackie Rollin(la caissière)
André Tomasi(l'installateur)
Michel Piccoli(un invité au vernissage)
André Luguet(un invité au vernissage)
Charles Vanel(un invité au vernissage)
Jean Ozenne(un invité au vernissage)
Jacques Ciron(un invité au vernissage)
Jean Gold(un invité au vernissage)
Pierre Vaudier(un invité au vernissage)
René Floriot(un invité au vernissage)
Joanna Shimkus(une invitée au vernissage)
Béatrice Altariba(une invitée au vernissage)
Hélène Duc(une invitée au vernissage)
Françoise Christophe(une invitée au vernissage)

Bibliographie

Ouvrages

Périodiques

Synopsis

Gilbert, le mari de José, travaille pour un directeur de galerie d’art, Stanislas Hassler, qui s’occupe actuellement d’une nouvelle forme de promotion de l’art moderne : il veut vendre à des centaines d’exemplaires chaque statue, chaque mobile, etc... L’art abstrait mis à la portée de (presque) tous. Au cours du cocktail de l’inauguration de l’exposition, José s’aperçoit que Gilbert flirte avec une journaliste. Un peu par dépit, elle essaie d’attirer l’attention de Stanislas. Celui-ci l’invite chez lui dans un appartement luxueux, sombre, très mystérieux, empli d’objets d’art modernes ou primitifs dont beaucoup ont une signification érotique. Stanislas projette à la jeune femme des fragments de l’écriture des grands auteurs parmi lesquels se glisse une photo de femme nue enchaînée. Pris de fou-rire, José veut absolument revoir la photo qui fait travailler son imagination après avoir piqué son sens du ridicule. Stanislas met aussitôt un terme à l’entretien. Quelques jours après, José est invitée à assister à la séance de pose de Maguy, une femme dont Stanislas a loué les services. Maguy se déshabille, se contorsionne et Stanislas la prend sous tous les angles. José, honteuse d’être là, s’enfuit au cours de la séance. Néanmoins son imagination continue de travailler, d’autant que Stanislas s’est confié à elle : il est un voyeur ne prisant chez les femmes que leur capacité de soumission. La honte, dit-il, fait partie intégrante du plaisir. Désormais José, dont la volonté vacille, participera aux plaisirs troubles de Stanislas dont elle se fait l’esclave. Il l’oblige à téléphoner à Maguy, à s’excuser auprès d’elle, enfin à l’inviter à venir poser avec elle. Un jour, José, dégoûtée d’elle-même, essaie de rompre ses liens avec Stanislas. Mais, dans une longue scène d’explication, elle ne peut que lui crier son amour. Tous deux partent sur une plage bretonne et la jeune femme, qui a abandonné son mari, veut faire connaître à son amant un amour plus « normal ». Quand Gilbert apprend de la bouche même de sa femme (car le jeune couple avait conclu le pacte de tout se dire) les perversions auxquelles Stanislas l’a soumise, il va le trouver, prêt à le tuer. Stanislas, attend Gilbert sur une terrasse : il se fait insulter par son ancien collaborateur qui ne trouve en lui qu’une lamentable épave, n’ayant même pas le courage de se suicider. José, elle, décidée à en finir avec la vie, arrête sa voiture sur une voie de chemin de fer : le train emportera le véhicule sur des dizaines de mètres. Par miracle, José n’a pas trouvé la mort. Les chirurgiens pensent la sauver. Arrivera-t-elle, après un long rêve enfiévré où elle a revécu certains instants de son aventure, à sortir de ses obsessions ? Quand Gilbert vient la voir, José n’a qu’un mot, un soupir à la bouche : « Stan... Stan ».

Exploitation

Tournage

Dates de tournage

Début : 11 septembre 1967
Fin : 14 décembre 1967

Lieux de tournage