Diaboliquement vôtre (1967) Julien Duvivier

Pays de productionFrance ; Italie ; République fédérale d'Allemagne
Sortie en France22 décembre 1967
Procédé image35 mm - Couleur
Durée95 mn

Générique technique

RéalisateurJulien Duvivier
Assistant réalisateurMichel Romanoff
Auteur de l'oeuvre originaleJean-Louis Thomasd'après le roman "Manie de la persécution"
AdaptateurJulien Duvivier
AdaptateurRoland Girard
AdaptateurJean Bolvary
AdaptateurPaul Gégauff
DialoguistePaul Gégauff
Société de production Lira Films (Paris)
Société de production COMACICO - Compagnie Africaine Cinématographique et Commerciale (Paris)
Société de production SNC - Société Nouvelle de Cinématographie
Société de production Eichberg-Film GmbH (Berlin)
Société de production Igor Film (Roma)
Société de production Les Films Copernic (Paris)
ProducteurRaymond Danon
Directeur de productionRalph Baum
Directeur de la photographieHenri Decaë
CadreurRobert Schneider
Ingénieur du sonRené Sarazin
Compositeur de la musique originaleFrançois de Roubaix
DécorateurLéon Barsacq
CostumierGeorgette Fillon
MaquilleurMichel Deruelle
MonteurPaul Cayatte
ScriptBetty Elvira
RégisseurPaul Dufour
Photographe de plateauVictor Rodrigue

générique artistique

Alain Delon(Georges Campo)
Senta Berger(Christiane)
Sergio Fantoni(Frédéric Launay)
Claude Piéplu(le décorateur)
Peter Mosbacher(Kiem)
Albert Augier(le médecin)
Renate Birgo(l'infirmière)
Guy Stranger(l'Arabe)
Georges Montant(le brigadier)
Albert Daumergue(le barman)
Marcel Gassouk(un gendarme)

Bibliographie

Ouvrages

Périodiques

Synopsis

Un malade se réveille dans une clinique après un grave accident de voiture. On lui dit qu'il s'appelle Georges Campo. On lui présente sa femme, une ravissante créature, Christiane et le meilleur ami du couple : le docteur Frédéric. Christiane et lui emmènent Georges dans son château, où il doit passer sa convalescence. Celui-ci est peu à peu amené à admettre qu'il est amnésique. En tous cas, les bribes de souvenirs qu'il conserve de son passé ne coïncident pas du tout avec ce qu'on lui dit être sa véritable identité. Georges Campo revient de Saïgon (la preuve en est : Kiem, le domestique chinois qui ne le quitte pas d'une semelle) ; or l'amnésique n'a que des souvenirs d'Afrique du Nord. Christiane, quoiqu'elle se refuse à lui, assure être sa femme ; or il se croyait célibataire. Son nom même, Georges Campo, ne lui dit rien. Lui pense s'appeler Pierre Lagrange. Toutes les nuits, une voix, sans doute sa propre voix intérieure, lui dicte des conseils de suicide. Georges (ou Pierre) ne sait plus très bien où il en est, d'autant qu'il vient d'échapper plusieurs fois à des "accidents" mortels. Un jour qu'il monte au grenier, une trappe s'ouvre et il manque de se tuer. Un autre jour, son propre chien le poursuit comme un voleur et il doit se réfugier dans une serre. A un dîner, un énorme lustre tombe sur son fauteuil qu'il vient, par chance, de quitter. Ainsi Georges devient de plus en plus inquiet pour sa vie. Se promenant dans la jardin, il découvre un cadavre. Ses soupçons se confirment. Le soir même, la sinistre voix qui accompagne ses rêves reprend son monologue : mais Georges découvre dans le sommier un magnétophone, se précipite chez Christiane qui lui apprend la vérité : le docteur Frédéric, son amant, avait tué le vrai Georges Campo. Il l'avait rencontré, lui, Pierre Lagrange et avait préparé cet accident de voiture où il devait mourir en passant pour Georges. Mais il en avait réchappé... Après sa confession, Christiane se donne à son faux mari. Fou de jalousie, Frédéric la frappe mais est tué par Kiem. Christiane tue Klem et met le revolver dans la main de Frédéric. C'est une situation bien compliquée qu'aura à éclaircir la police...
© Les fiches du cinéma - 2000
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Exploitation

Tournage

Dates de tournage

Début : 21 août 1967
Fin : 27 septembre 1967