La Pendule à Salomon (1961) Vicky Ivernel

Pays de productionFrance
Sortie en France04 octobre 1961

Générique technique

RéalisateurVicky Ivernel
ScénaristeRaoul Vergez
DialoguisteRaoul Vergez
Société de production O.R.G.C.
Directeur de productionJean Félix
Directeur de la photographieAndré Germain
Ingénieur du sonRené Longuet
Compositeur de la musique originaleRené-Louis Lafforgue
MonteurArmand Psenny

générique artistique

Daniel Ivernel(Jean-Baptiste Rousse)
René-Louis Lafforgue(Parisien la Confiance)
Charles Moulin(Morat)
Philippe Ogouz(Le fils de Jean-Baptiste)
Lucien Raimbourg(Le maire)
Micheline Bezançon
Charles Lavialle
Jacques Marin
Marcel Pérès
Dominique Desaix
Florence Brière
Tony Poncet
Jean Bolo
Claude Martin

Bibliographie

Synopsis

A son retour de déportation, Jean-Baptiste Rousse revient à son village natal de Luzer dans les Causses. Charpentier de son métier, il exprime son indignation de ne pas retrouver la provision de bois qui était rangée devant son atelier. Son fils Roland, son ami Morin calment sa colère et partent avec lui couper de grands arbres dans la forêt communale pour réparer le dommage subi. A leur retour, les trois hommes se trouvent en face du Maire, Puyon, qui déteste Rousse, et de deux gendarmes alertés par le maire. La population, muette et prudente, assiste à l'affrontement du maire et de Rousse. Sentant qu'il ne saurait l'emporter sur l'autorité administrative, Rousse court comme un fou jusqu'au clocher du village qu'il avait construit de ses mains en août 1936 et le démolit rageusement, devant le prêtre et la population stupéfaite. A quelques temps de là, Rousse ayant été libéré de prison sur la demande d'anciens déportés, le père et le fils partent au grand rassemblement de la Confrérie des Charpentiers et assistent à la remise des diplômes et décorations. Rousse est jugé par ses pairs pour l'acte de vandalisme qu'il a commis en détruisant le clocher de son village. Il se punit lui-même en s'excluant de la Confrérie. Cependant deux compagnons de ses jeunes années ne l'abandonneront pas, « Parisien la confiance » et Hans, charpentier de Hambourg, le suivront dans les Pyrénées. Six compagnons travailleront à l'édification du cintre d'un pont au dessus d'une vallée de 68 m. Absorbés par la tâche à mener à bien, les compagnons oeuvrent avec un amour du métier et une consciense professionnelle qui les prennent tout entiers et les laissent indifférents aux revendications des syndicats ouvriers se plaignant des chefs d'entreprise et récla-mant des primes de danger. Une grève est déclenchée. Les compagnons font passer l'édification et mise en place du pont, menacé par la Tramontane, avant la solidarité avec les ouvriers victimes d'un accident. La conscîense professionnelle sera récompensée lorsque l'édifice sera mis enplace, avant que les éléments naturels n'aient pu l'ébranler. De retour à Luzer, Rousse constate avec émotion que son fils a reconstruit le clocher de l'église !
© Les fiches du cinéma 2001
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