Bruno, l'enfant du dimanche (1968) Louis Grospierre

Pays de productionFrance ; Belgique
Sortie en France06 juin 1969
Procédé image35 mm - Couleur
Durée90 mn

Générique technique

RéalisateurLouis Grospierre
Assistant réalisateurJean Delire
ScénaristeAlain Quercy
ScénaristeLouis Grospierre
DialoguisteAlain Quercy
DialoguisteLouis Grospierre
Société de production Progéfi - Production Générale de Films (Paris)
Société de production Les Studios Arthur Mathonet (Bruxelles)
Société de production Cine Vog Films (Bruxelles)
ProducteurChristine Gouze-Rénal
Directeur de productionLouis-Émile Galey
Directeur de productionPaul Leleu
Distributeur d'origine C.F.D.C. - Compagnie Française de Distribution Cinématographique (Paris)
Directeur de la photographieQuinto Albicocco
CadreurFreddy Rents
Ingénieur du sonSéverin Frankiel
Ingénieur du sonJean-Marie Buchet
Compositeur de la musique originaleJean-Pierre Bourtayre
Interprète des chansons originalesGilbert Bécaud
CostumierChristian Diorpour Léna Skerla
CostumierChristiane Formisynpour Lyne Chardonnet et Marika Green
MaquilleurClaudine Thyrion
MonteurLéonide Azar
ScriptClaudine Taulère
RégisseurPierre Cottance
RégisseurPierre Dufranne
Photographe de plateauHelga Romanoff

générique artistique

Roger Hanin(Michel Fauvel)
Christian Mesnier(Bruno Fauvel)
Mary Marquet(Madame Fauvel, mère de Michel)
Francine Bergé(la femme de chambre)
Léna Skerla(Nicole)
Pascale Roberts(Simone)
Marika Green(Denise)
Lyne Chardonnet(Valérie)
Roger Dumas(Jean-Claude)
Pierre Doris(Le chef de publicité)
Robert Le Béal(Charles)
Jacques Lippe(le père de Valérie)
Edouard Caillau
Lucien Charbonnier
Simone Durieux
Anne-Marie Ferrières
Monique Delannoy
Marie-Sygne Ledoux
Etienne Samson

Bibliographie

Synopsis

Bruno, dont les parents sont séparés et en instance de divorce, est confié un dimanche par mois à son père, jeune et fantaisiste publiciste, fils d'une riche famille de Bruges. Ce père, qui aime encore la femme qu'il quitte, mais ne peut résister à l'appât du premier mini-jupon venu, « gâte » outrageusement le jeune Bruno au cours de ces week-ends, sans cependant lui accorder cette intimité, ce tête à tête que l'adolescent souhaite tant. Le père et le fils font - d'un commun accord - une escapade sur une plage belge. Ils descendent dans un palace. L'enfant est gavé de caviar et de homard tandis que son père, comptant sur son profond sommeil, part pour ses aventures nocturnes : amie complaisante, femme de chambre prête à tous les services. Puis ce sont les ébats sur la plage, les concours de bateaux à voiles, la rencontre d'une riche héritière et de sa soeur cadette, de l'âge de Bruno. Enfin, il faut se décider à quitter ce séjour de milliardaire - dont la note sera réglée par la brasserie mondialement connue de grand'maman - et se rendre à Bruges où règne la douairière sur un univers domestique somptueusement classique et ordonné. Là, Bruno et son père sont juges, pesés, les allusions à la mère de Bruno - qui n'a jamais dû être bien accueillie par cette bourgeoisie fermée - blessent l'adolescent. Bruno vit une autre évasion auprès de ses cousins et cousines, et s'adonne aux joies de la pêche et de la chasse avec le régisseur de la propriété. Puis, c'est le retour à Paris. Le père, tiraillé entre le désir de retrouver sa conquête de fraîche date, une jolie blonde fortement préoccupée de mariage. et le devoir de reconduire l'adolescent au domicile maternel, devient un homme anxieux, mécontent, peu fier de sa conduite. Et les dernières images du film nous montrent Bruno regardant partir le train qui em-porte, croit-il, son père vers Paris. Mais, à sa grande joie d'adolescent, le train parti, il s'aperçoit que son père est resté sur le quai, ayant préféré demeurer plus longtemps auprès de son « enfant du dimanche ». Ils s'étreignent tendrement.
© Les fiches du cinéma 2003
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Exploitation

Tournage

Dates de tournage

Début : 29 juillet 1968
Fin : 21 septembre 1968

Lieux de tournage