Synopsis
Pour toucher un loyer qui se fait attendre, Bérurier, l'adjoint du commissaire San Antonio, devenu propriétaire par héritage, se rend au domicile d'un certain Lorrenzi, où il a la surprise et de le trouver ralde mort, et de se taire matraquer. Ayant repris ses esprits, il fait appel à son chef hiérarchique et se rend avec lui à l'hôtel particulier qui lui a été laissé en héritage par sa tante défunte et dont Lorrenzi était locataire. Il y découvre avec stupeur qu'il abrite un pensionnat d'un genre très spécial. Une conversation avec la maîtresse du lieu, juste avant qu'elle ne soit assassinée sous les yeux des deux policiers, les lance sur la piste d'un M. Bernal, habitué de cette accueillante maison. Il dirige un laboratoire où arrive justement une cargaison de morphine saisie en douane, laquelle, malgré l'intervention de San Antonio et du gros Béru, est incontinent enlevée avec la camionnette convoyeuse. L'affaire se complique lorsqu'on s'aperçoit qu'il y a eu erreur de véhicule : c'est une caisse de virus d'oreillons qui a été dérobée et la police est affolée par cette menace d'épidémie, terrifiante pour l'avenir de la race. Quant aux truands, acheteurs et vendeurs de la drogue, ils se soupçonnent mutuellement et se menacent de sinistres représailles. San Antonio prend en main les recherches dans ce maquis interlope où il retrouve d'anciennes connaissances au casier judiciaire chargé. Une auxiliaire des vendeurs, Nadia, chargée d'attirer le commissaire dans un piège, succombe au contraire à son charme et devient une précieuse alliée. Tandis que le gros Béru surveille de près, à sa grande satisfaction d'ailleurs, les pensionnaires de son hôtel devenu très particulier, San Antonio réussit à négocier, grâce à Nadia, l'échange de la morphine qu'il a, sans scrupules, dérobée au laboratoire de Bernal, contre le dangereux virus. Mais cela déclenche la fureur des trafiquants qui s'aperçoivent qu'on leur a refilé du sucre en poudre et se lancent à la poursuite du commissaire, tout en procédant au sein de leur bande à de sanglants règlements de comptes. San Antonio, servi par son audace, son agilité et le concours de Nadia, se tire de périls extrêmes. Bernal, le vendeur indélicat, est tué par le chef du gang dont la voiture, prise en chasse par l'hélicoptère de San Antonio, explose en tombant dans un ravin. Et Béru, dont les filatures ont manqué de discrétion, se retrouve à la tête d'une classe d'auxiliaires de la circulation où l'on peut aisément reconnaître les aimables personnes qui habitaient l'accueillant établissement dont la fermeture les a laissées sans emploi.
© Les fiches du cinéma 2001