Synopsis
Christiane est excédée de la vie que lui font mener ses parents qui, démunis d'argent, ont cependant mis leur fille dans une institution très snob qu'ils oublient de régler ; aussi, par esprit de revanche, la jeune fille ment-elle effrontément à ses compagnes, leur décrivant l'existence fastueuse et absolument fausse qu'elle dit être sienne. En réalité, elle ne désire que danser : c'est sa vocation, elle en est certaine et cette certitude l'amène à suivre sans aucune méfiance un garçon rencontré dans une surprise-partie, qui lui a proposé de poser pour des photographies d'art. Christiane goûte assez peu cependant la façon dont le photographe entend procéder ; d'abord réticente, elle oublie vite ce sentiment lorsque cet honnête homme lui recommande un cours de danse dirigé par une de ses amies. Madame Mirka. Cette aimable dame a vite fait de reconnaître les dons « exceptionnels » de sa nouvelle élève. Elle la fait travailler puis réclame son argent et Christiane n'a d'autre ressource que d'aller poser, toute nue cette fois, pour le photographe d'art. Elle rencontre justement chez lui un « imprésario » qui organise une tournée à Tanger. La pauvre colombe n'a pas encore compris qu'elle se trouve prise dans un réseau dont le but est bien précis. Elle accepte de partir en cachette de ses parents puisqu'ils ne permettront jamais, quitte à revenir ensuite couverte de gloire. A Tanger, tout semble parfait jusqu'au moment où Christiane est contrainte par menaces et coups - la bande s'est enfin dévoilée, ne craignant plus rien - de passer la nuit avec un personnage particulièrement répugnant en même temps qu'influent. Elle refuse, avec bien du mal, et l'aide d'une verrerie courageusement appliquée sur la figure du client putatif refuse encore. laissant à la police prévenue par sa soeur et le fiancé de celui-ci, journaliste accusé d'avoir organisé un faux enlèvement en vue de sa publicité, le temps d'arriver pour arrêter la bande, et c'est intacte et souriante qu'elle débarquera peu de temps après à Orly, jurant, mais grâce au ciel pas trop tard, qu'on ne l'y reprendra plus.
© Les fiches du cinéma 2001