Nous étions un seul homme (1978) Philippe Vallois

Pays de productionFrance
Sortie en France28 novembre 1979
Durée99 mn

Générique technique

RéalisateurPhilippe Vallois
Assistant réalisateurRolf Schultz
ScénaristePhilippe Vallois
Collaborateur scénaristiqueAnne Roumeguere
Collaborateur scénaristiqueRolf Schultz
DialoguistePhilippe Vallois
ProducteurPhilippe Vallois
Distributeur d'originePhilippe Vallois
Directeur de la photographieFrançois About
Ingénieur du sonAlain Villeval
Compositeur de la musique originaleJean-Jacques Ruhlmann
MonteurPhilippe Vallois

générique artistique

Serge Avédikian(Guy)
Piotr Stanislas(Rolf)
Catherine Albin(Janine)
Lucien Guérin(le père de Janine)

Bibliographie

Synopsis

L'année 1943. Une ferme isolée quelque part en Lot-et-Garonne. Guy y vit seul, récoltant la résine des arbres pour la porter dans une distillerie voisine. Un jour, un coup de feu claque: non loin de la ferme, Guy recueille Rolf, un soldat allemand blessé. Il le traîne chez lui, le soigne, le guérit. Et lorsque l'Allemand menace de s'en aller, Guy s'oppose de toutes ses forces à ce départ qui va le reprécipiter dans sa solitude. Et, curieusement, Rolf reste; une amitié ambiguë semble même naître entre ces hommes si différents, entre ce Guy, violent, emporté, sauvage et Rolf sentant curieusement vaciller les certitudes qu'on lui a enseignées. Comme au cours d'un jeu trouble, les deux hommes se provoquent, se combattent et se confient l'un à l'autre: seul, le passé de Guy demeure trouble: il prétend être venu un an auparavant à la ferme et, contre toute vraisemblance, avoir vécu longtemps non loin des chutes du Niagara... A leur vie se joint, de temps à autre, Janine, qui apporte aux deux hommes nourriture et présence. Après un nouveau "faux-départ" de Rolf, Guy le tue le chien que le jeune Allemand avait recueilli et dressé. Il est terrassé peu après par une crise d'épilepsie. Le lendemain, Janine surprend par la fenêtre les gestes, pour la première fois exprimés, d'une amitié devenue amour. Etreinte à laquelle Janine se joint au petit matin. Oubli passager: la fatalité est déjà en mouvement. Rolf, arrêté, est emmené au village. Et Guy le poursuit, un pistolet à la main, pour le délivrer à la fois des hommes et de la vie. Et Guy traîne avec lui dans la campagne le corps de Rolf et, avec lui, se met à attendre la mort.
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma
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