Synopsis
Barry Kohler l'avait prévenu d'Uruguay, mais le vieux Liebermann, qui avait consacré sa vie et celle de sa soeur Esther à la poursuite des criminels de guerre, n'avait pas voulu le croire ; des nazis, bien sûr, il y en avait en Uruguay, et notamment Mengele, le médecin-chef d'Auschwitz. Mais ce plan machiavélique qu'évoquait Kohler, ces 94 meurtres décidés par la « Ligue des Camarades » à rencontre de fonctionnaires de soixante-cinq ans, disséminés dans le monde, c'était trop. Trop incompréhensible. Pourtant, après la mort de Kohler, Liebermann entreprit de remonter le fil sur lequel avait trop tiré le jeune homme. C'est le hasard qui lui fit découvrir que les garçons de quelques individus disparus dans d'étranges circonstances, se ressemblaient comme des frères. Mieux : c'étaient les mêmes êtres, physiquement et psychologiquement identiques, et comme multipliés. Grâce aux explications du docteur Brückner, Liebermann entrevit la vérité : Mengele était parvenu jadis à faire adopter à des couples sélectionnés, des clones, répliques exactes issues des cellules sanguines d'Adolf Hitler. L'élimination massive des « pères » n'étant dès lors qu'une étape pour permettre aux 94 adolescents de retrouver les caractéristiques principales de la vie du Fûhrer. Devant l'obstination de Liebermann, le chef de la sécurité, Seibert, décida de suspendre l'opération. Mengele lutta jusqu'à la mort pour défendre son rêve : une fois son adversaire perdu, Liebermann décida de détruire la liste des 94 petits Hitler en herbe. Avec le risque que l'un d'entre eux prenne conscience de tout le malheur qu'il pouvait engendrer.
© Les fiches du cinéma 2003