Le Petit matin (1970) Jean-Gabriel Albicocco

Pays de productionFrance
Sortie en France21 avril 1971

Générique technique

RéalisateurJean-Gabriel Albicocco
Auteur de l'oeuvre originaleChristine de Rivoyre
AdaptateurPierre Kast
AdaptateurJean-Gabriel Albicocco
DialoguisteMonique Lange
Société de production Awa Films
Société de production Sirius Films (Paris)
Société de production Profilm
Société de production S.N.P.C. - Société Nouvelle Pathé Cinéma
Directeur de productionBernard Artigues
Distributeur d'origine C.F.D.C. - Compagnie Française de Distribution Cinématographique (Paris)
Directeur de la photographieQuinto Albicocco
Ingénieur du sonBernard Aubouy
Compositeur de la musique originaleFrancis Lai
DécorateurJacques Dugied
DécorateurDavid Louradour
MonteurGeorges Klotz

générique artistique

Catherine Jourdan(Nina)
Mathieu Carrière(Karl)
Jean Vilar(Paul)
Madeleine Robinson(Eva)
Christian Baltauss(Jean)
Jean-Jacques Ruysdaël(Vincent)
Colette Régis(la grand-mère)
Christine Audhuy(Lallie)
Margo Lion(Mme Fadillon)
Maryse Martin(Mélanie)
Annick Alane(soeur Marie-Emilienne)
André Dumas(le curé)
Jean Franval(Amédée)
Jacques Marin(la Bouhère)
Pierre Londiche(le colonel)
Serge Spira(un ami)
Jean-François Jaubert(un ami)
Alain Aurenche(un ami)
José Belkan(le marié)
Franz Sauer(un capitaine)
Nicolas Vogel(un capitaine)
Ralph Spath(un officier)
Oscar Freitag(un officier)
Tony Roedel(un officier)
Gabriel Gobin
Christian Melsen

Bibliographie

Synopsis

Le domaine de Nara, dans les Landes, abrite une famille peu commune : le père, Paul, perdu dans le souvenir de sa femme ; sa soeur, Eva, haineuse, inassouvie ; le fils de celle-ci, Jean, adolescent timoré et sous l'empire d'une amitié particulière ; et enfin, Nina, jeune fille fière, sensible, ne connaissant pas les demi-mesures. Puis, c'est l'occupation allemande. La splendide demeure est annexée par des officiers de la Reichwehr, tandis que la famille s'affronte, parquée dans quelques pièces. Si Nina, cavalière fanatique et experte, s'est défendue pour garder Querelle, sa jument, ce n'est pas pour que Karl, jeune et bel officier allemand, la monte. Aussi, délaisse-t-elle son cousin Jean dont, par souci de vengeance personnelle, elle avait juré qu'elle deviendrait la femme et, montée sur Ouragan, se lance à la poursuite de Karl.Rendue furieuse par la jovialité que montre celui-ci, Nina lui invente mille morts et lui tend des pièges. Mais rien ne trouble le jeune officier. Jean décide de partir pour l'Angleterre avec son ami Vincent. Bien qu'affectée par ce départ, Nina témoigne du même emportement contre Karl. Et ce sont de longues chevauchées, au petit matin, dans les Landes, sur le rivage. Le sourire de Karl, sa droiture, troublent Nina. Elle part rejoindre Jean pour se rassurer de son amour. En fait de résistants, elle trouve deux jeunes gens vivant dans un luxe rare. Profondément déçue, elle rentre à Nara, et vit avec Karl sa première passion. Un jour, l'officier est envoyé sur le front russe ; puis on apprend la mort de Jean et de Vincent. Ceci rend Eva démente, et ce ne sont que hurlements et vociférations dans la maison. Karl a déserté. Il revient désespéré par tout ce qu'il a vu et demande à celle qu'il a aimée de le tuer. Nina tient le revolver, mais ne peut achever son geste. Du haut de la dune, Paul assiste au départ de sa fille et au suicide du bel officier.
© Les fiches du cinéma 2001
Logo

Exploitation