Mords pas, on t'aime = Rose et Frédéric (1975) Yves Allégret

Pays de productionFrance
Sortie en France28 avril 1976

Générique technique

RéalisateurYves Allégret
ScénaristeYves Allégret
ScénaristeFrançois Boyer
Société de production FR3 Cinéma
Société de production UNC - Union Nouvelle Cinématographique
Directeur de productionJean Mottet
Distributeur d'origine C.C.F.C. - Compagnie Commerciale Française Cinématographique (Paris)
Distributeur d'origine G.E.F. - Groupement des Editeurs de Films (Paris)
Directeur de la photographieJean Boffety
CadreurChristian Guillouet
Compositeur de la musique originalePierre Jansen
MonteurJacques Gaillard

générique artistique

Yves Coudray(Frédéric)
Sylviane Bressy(Rose)
Bernard Fresson(Georges, le père)
Catherine Allégret(Agnès, la mère)
Jean-Pierre Darras(Le grand-père)
Annette Poivre(La grand-mère)
Micheline Presle
Tonie Marshall

Bibliographie

Synopsis

Malgré son tempérament de gamin de dix ans qui le pousse, en compagnie de son amie Rose, à accomplir quelques spectaculaires bêtises, Frédéric, qui vit avec ses grands-parents à la campagne, souffre de sa délicate situation familiale: il n'a jamais connu sa mère; quant à son routier de père, Georges, il ne le voit que lors des brèves visites que celui-ci lui rend. Aussi a-t-il dérobé au cimetière la photo d'un soldat mort en héros durant la guerre d'Algérie pour en faire son nouveau et vrai papa. Cependant, Georges décide de reconquérir Frédéric: il l'emmène à Bordeaux et tente maladroitement d'établir un contact mais se heurte à l'hostilité du gamin. Furieux d'être séparé de Rose, Frédéric la retrouve pensionnaire et malheureuse chez des bonnes soeurs fort strictes; il organise son évasion et la ramène chez lui. Embarrassé, son père ne peut qu'avertir les parents de la fillette, ce qui augmente la rancune de Frédéric. Pourtant, peu à peu, la confiance et la tendresse s'instaurent entre le père et le fils. A demi-mot, Georges parle à Frédéric de sa mère, Agnès, qu'il avait connue lors d'une manifestation contre la guerre du Viêt-nam et qui vit aujourd'hui bourgeoisement, mariée à un industriel bordelais. Désireux de venger son père, autrefois abandonné, Frédéric, profitant de l'absence de Georges, se fait arrêter pour vol, se proclame orphelin de père et donne le nom d'Agnès lorsqu'on lui parle de sa mère. Il fait même croire à cette dernière, stupéfaite, venue le reprendre au commissariat que Georges s'est tué à cause d'elle... Mais celui-ci arrive sur ces entrefaites, bien vivant. Au point qu'Agnès, un instant reconquise, passe la nuit avec lui avant de repartir, définitivement, au petit matin. Se croyant de trop, Frédéric a, lui aussi, décidé de s'en aller. Déçu, Georges le reconduit chez ses parents. Mais entre ce père et ce fils qui se cherchent, la séparation ne durera probablement pas bien longtemps.
Copyright, 1995 CMC/Les Fiches du Cinéma
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