Le Bel été 1914 (1995) Christian de Chalonge

Pays de productionFrance
Sortie en France21 août 1996
Procédé image35 mm - Couleur
Durée107 mn

Générique technique

RéalisateurChristian de Chalonge
Assistant réalisateurEmmanuel Finkiel
ScénaristeDominique Garnier
ScénaristeChristian de Chalonge
Auteur de l'oeuvre originaleLouis Aragond'après le roman "La Bel été 1914"
DialoguisteDominique Garnier
Producteur UGC - Union Générale Cinématographique
Producteur Rhône-Alpes Cinéma (Villeurbanne)
Producteur Les Films du Losange (Paris)
Producteur France 2 Cinéma
Producteur déléguéYves Marmion
Producteur déléguéMargaret Ménégoz
Distributeur d'origine Les Films du Losange (Paris)
Directeur de la photographiePatrick Blossier
Ingénieur du sonJean-Claude Laureux
Compositeur de la musique originaleMichel Portal
DécorateurYves Brover-Rabinovici
CostumierPierre-Jean Larroque
MonteurAnita Fernandez

générique artistique

Claude Rich(Le comte de Sainteville)
Maria Pacôme(Marie, soeur du comte)
Hippolyte Girardot(Pierre Marcadier)
Judith Henry(Paulette Mercadier)
Marianne Denicourt(Blanche Pailleron)
Pauline de Boever(Yvonne)
Joël Bertinier(Boniface)
Cécile Caillaud(Rosine)
Marie-Joséphine Crenn(Jeanne)
Jehan Espinas(Gustave)
Maria Lhande(Marthe)
Julia Maraval(Suzanne)
Stéphanie Petiot(une tuberculeuse)
Wicktor Potocki(Victor)
Carole Richert(Denise)
Hervé Ruet(Norbert)
Emmanuel Salinger(Docteur Moreau)
Christian Scelles(invité des Pailleron)
Robinson Stévenin(Gabriel)
Philippe Torreton(Ernest Pailleron)
Jérôme Wacquier(ami de Denise)

Bibliographie

Synopsis

> Juillet 1914. Le château du vieux comte Pascal de Sainteville dans la France profonde entre "campagne bucolique" et "montagne magique". Pierre Mercadier, riche rentier et professeur dilettante d'histoire, Paulette, sa femme, qui "n'aime rien ni la musique ni l'amour" et leurs enfants, dont Gabriel, 12 ans, débarquent pour l'été chez leur oncle Pascal. Ils sont déçus de constater que le comte, ruiné, a dû louer une partie du château aux Pailleron : Ernest, ouvrier puis contremaître qui a épousé Blanche, la fille du patron, avant de devenir patron lui-même, Suzanne, leur fille et Yvonne, son amie pianiste. Le charme de Blanche séduit Pascal, Pierre et Gabriel, mais Pierre a la préférence. Gabriel entreprend son initiation aux choses de l'amour avec Suzanne et Yvonne sans craindre de les faire souffrir alternativement. Marie, mère de Paulette arrive alors que les liens platoniques de Blanche et Pierre se resserrent. Elle entreprend immédiatement de monter sa fille contre son gendre. Exaspéré par ces calomnies, Pierre se rapproche davantage de Blanche et ils consomment leur amour dans l'eau fraîche de la rivière. Alors que les enfants sont en promenade dans le même endroit éloigné du château, Suzanne sans rien voir d'autre est intriguée par la présence du tilbury de sa mère. Ses doutes sont vite dissipés quand elle entend Marie rapporter les faits à son frère. Déjà déprimée par l'abandon de Gabriel, elle s'enfuit. Plusieurs battues tentent vainement de la retrouver jusqu'à ce qu'on la découvre dans un arbre, sous la pluie d'orage et atteinte d'une pneumonie. Pascal, qui ne peut plus supporter la méchanceté de sa s.ur dont il a été victime toute sa vie, s'oppose violemment à elle. Ulcérée, elle choisit de s'installer à l'auberge du village où elle meurt d'une crise cardiaque. Consciente de la cause de la fugue de Suzanne et culpabilisée, Blanche rompt définitivement avec Pierre. Désespéré, il reste prostré au pied du lit marital. Paulette qui veut croire son chagrin lié à la mort de Marie, revient vers lui et lui demande de faire l'amour. Ce qu'il exécute avec violence. Après quoi il quitte le château et sa famille pour jouir seul de sa fortune pendant dix ans. Dans la cour du château, on a dressé la table du repas de funérailles où les témoins muets pourraient être les objets de la réunion, où le Comte commente avec amertume l'indifférence de la famille à sa ruine. Face à face, aux deux bouts de la longue table, le comte constate que Moreau peut enfin acquérir le château "pour une bouchée de pain", tandis que Moreau lui concède avec quelque mépris que sa chambre lui sera conservée dans le futur sanatorium. En quête d'une vengeance dont il sait ne plus avoir les moyens, le comte proclame mezzo-voce, comme à lui-même : "J'espère qu'ils auront la guerre".
Copyright Bibliothèque du film, 1996
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Exploitation

Nombre total d'entrées en fin d'exclusivité (Paris)52165
Nombre de salles de sortie (Paris)24
Nombre de semaines d'exclusivité (Paris)9
Nombre d'entrée première semaine (Paris)25422
Nombre total d'entrée en fin d'exclusivité (France)130051