Vladimir et Rosa (1970) Jean-Luc Godard, Jean-Pierre Gorin

Pays de productionFrance ; Allemagne ; Etats-Unis
Durée103 mn

Générique technique

RéalisateurJean-Luc Godard
RéalisateurJean-Pierre Gorin
ScénaristeJean-Luc Godard
ScénaristeJean-Pierre Gorin
MonteurJean-Luc Godard
MonteurJean-Pierre Gorin

générique artistique

Jean-Luc Godard(Vladimir Rosa)
Jean-Pierre Gorin(Karl Rosa)
Anne Wiazemsky(Anne, une militante)
Juliet Berto(Juliet)
Yves Afonso(Yves)
Claude Nedjar(Dave Dellinger)
Ernest Menzer(le juge Julius Himmler)

Bibliographie

Synopsis

Bon, ils sont huit à être accusés d'avoir fomenté des troubles, prêché la révolte, violé un nombre incroyable de lois, de codes bourgeois et impérialistes. Huit à être défendus par un avocat, Kunstler, qui fait beaucoup de gestes pour changer la vie d'autrui sans changer la sienne. Non, pas huit. Sept, parce que Bobby X, le Noir, est accusé de meurtre et veut un avocat à lui. Ce que lui refuse avec indignation le juge Ernest-Adolf Himmler qui éructe fermement. Alors, Bobby X veut se défendre lui-même. « Silen-en-ence » hurle Himmler. Quant à Friedrich Vladimir et à Karl Rosa, ce sont les philosophes du groupe. Les cinéastes. Ils montrent et ils commentent, en bégayant et avec l'accent. Ils montrent la vie de Jacky qui milite individuellement dans sa petite usine, Anne qui se préoccupe de la situation de la femme, Yves qui vit avec elle. Leurs problèmes de militants. Leur vie de militants. Il y a des noirs sur l'écran. Des « noirs » signifiants, puisque Bobby X est Noir et que l'on veut juger le Noir à part parce qu'il est Noir et militant. Le noir sur l'écran devient donc une victoire signifiante, n'est-ce pas ? Les avocats se disputent. Kunstler dévoile les « magouilles » du procès. Finalement, les accusés (8 moins 1, puisque Bobby X a disparu) sont condammnés à des peines diverses. Et Juliet appelle à la révolte. Mieux encore, à l'union qui, comme chacun sait, fait la force.
© Les fiches du cinéma 2003
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