La Merveilleuse odyssée de l'idiot toboggan (1991) Vincent Ravalec

Pays de productionFrance
Sortie en France03 avril 2002
Procédé image35 mm - Couleur
Durée78 mn

Générique technique

RéalisateurVincent Ravalec
ScénaristeVincent Ravalec
Société de production Les Films du Garage (Clamart)
Société de production Entropie Films
Directeur de productionMichel Klein
Distributeur d'origine Boomerang Productions (Paris)
Directeur de la photographieJeanne Lapoirie
Directeur de la photographiePhilippe Le Sourd
Ingénieur du sonFlorent Ravalec
Compositeur de la musique originaleKaren Brunon
Compositeur de la musique originaleFlorent Ravalec
Compositeur de la musique originaleStéphane Auclaire
Compositeur de la musique originaleRené-Louis Lafforgue
DécorateurFrançois Drouin
DécorateurSégolène Rocher
MonteurBenjamin Favreul

générique artistique

Charlotte Gainsbourg(la voix de la narratrice)
Antoine Basler
Stéphane Rideau
Marianne Denicourt
Alex Descas
Élodie Bouchez
Artus de Penguern
Antoine Chappey
Thierry de Peretti
Marie Garrel Weiss
Roland Amstutz
Denis Lavant
Claire Nadeau
Yann Collette
Vincent Ravalec

Bibliographie

Synopsis

Quelle est la place du sexe dans la vie des hommes ? Un poids, qui demande à être allégé de temps à autre (quitte à ce que cela soit fait par une professionnelle pas franchement concentrée), un moyen de trouver sa propre abstraction ? Il peut aussi servir à se prouver sa propre valeur, et la démontrer aux autres. Il suscite alors la jalousie. Car le sexe est souvent lié à la frustration. Quand il commence à s'effacer de la vie des couples, on tente de le ranimer par des mises en scène artificielles et plus ou moins grotesques. Puis il disparaît totalement, et l'incommunicabilité s'installe entre les partenaires. On en parle. Ça ne sert à rien. Arrivé à ce stade, on peut se demander s'il ne vaudrait pas mieux opter pour l'abstinence, comme ces "hommes qui se branlent" devant les spectateurs et spectatrices enfermés dans leurs voitures. L'abstraction est dès lors assez forte pour passer de la "petite mort" que s'administrent ces hommes à la grande, la vraie, dans toutes ses dimensions. On s'abandonne alors à l'"attirance envers le vide" en regardant l'abattage du bétail ou les défigurations engendrées par la maladie. Et on en revient à l'animalité de l'homme : que sommes-nous d'autre face à la mort que les frères de douleur de ces vaches que l'on mène à l'abattoir ? De quelque manière qu'elle survienne, la mort nie l'humain en nous.
© LES FICHES DU CINEMA 2002
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Exploitation

Nombre total d'entrées en fin d'exclusivité (Paris)955
Nombre de salles de sortie (Paris)3
Nombre de semaines d'exclusivité (Paris)4
Nombre d'entrée première semaine (Paris)645
Nombre total d'entrée en fin d'exclusivité (Province)251
Nombre total d'entrée en fin d'exclusivité (France)1206