L'Arpenteur (2001) Sarah Petit, Michel Klein

Pays de productionFrance
Sortie en France16 juillet 2003
Procédé image35 mm - Couleur
Durée45 mn

Générique technique

RéalisateurSarah Petit
RéalisateurMichel Klein
Assistant réalisateurJudith Depaule
ScénaristeSarah Petit
ScénaristeMichel Klein
Société de production Sésame Films (Paris)
Société de production Point de Repères
ProducteurFlorence Borelly
Producteur associéStephane Haddad
Producteur exécutifArtyom Chamamian
Producteur exécutifNune Hovhannissian
Directeur de productionNarimane Mari
Directeur de productionRaoul Peruzzi
Distributeur d'origine Shellac Films
Directeur de la photographieLaurent Desmet
Ingénieur du sonGuillaume Chevalier
Ingénieur du sonAnna Drozhenko
Ingénieur du sonPierre-François Laks
MixeurPhilippe Grivel
MonteurSarah Petit

générique artistique

Hovnatan Avédikian(Avedis)
Pierre-François Laks(Clément)
Stepan Shahinyan(le soldat)
Khatchik Arakelian(le vieux paysan)
Teghtat Marakian(le géomètre)
Christophe Derouet

Bibliographie

Synopsis

Avédis, un jeune homme d'une vingtaine d'années, d'origine arménienne, contacte l'ami de son père, Clément, géomètre, pour l'assister dans son travail en Arménie. Viré du lycée, ses parents à dos, il veut pouvoir réaliser enfin quelque chose, rendre son père fier peut-être. Mais son "retour au pays", la découverte de ses origines plutôt, ce pays que le père a quitté trente ans auparavant sans y revenir, Avédis veut le connaître. Dès lors, son embauche pour le tracé d'une route qui reliera deux villages isolés du sud du pays, est prétexte à des vagabondages, à des rencontres, à la recherche des liens du sang qui le fait être Arménien. Avédis n'en fait alors qu'à sa tête, il part seul un matin avec la voiture du géomètre. Il rencontre un mystérieux ex-soldat, reconverti en veilleur des morts azeris contre les pilleurs intempestifs. La nuit tombe vite, Avédis est obligé de coucher dehors. C'est un vieux paysan qui le trouve le matin et l'invite chez lui, partageant avec lui son amour de la terre et quelques contes arméniens. De retour auprès de l'ami de son père, Avédis évitera de peu un nouveau renvoi. Avédis partira ensuite retrouver un membre de sa famille, le sculpteur Guarréguine Zakoyan. L'Arpenteur cache derrière son rôle une toute autre quête que la seule question technique du tracé de route. Avédis découvre l'Arménie en même temps qu'il avance sur le chemin décidé par le géomètre. Le pays est le second acteur principal du film, il est le seul à faire face au jeune homme, à répondre à ses questions, à apaiser ses doutes. Le voyage s'avère rapidement initiatique, c'est son passage à l'âge adulte qu'Avédis vit là. Il finira d'ailleurs par trouver une nouvelle famille, à s'imposer en tant qu'homme dans ce pays qui porte son identité. Quarante-cinq minutes durant, l'arpenteur déambule donc dans les déserts arméniens, à la recherche d'un sens. Il le trouve lors de son escapade de 24 heures : "ici au moins, [il a] l'impression de vivre". La liberté trouvée, ressentie comme la conviction d'exister. Le spectateur suit le parcours d'Avédis avec un certain détachement, pourtant. Il semble manquer une puissance narrative. Ou bien est-ce le format (moyen-métrage) qui ne convient pas ? Le film de S. Petit et M. Klein laisse un goût d'inachevé. Quelques jolies réussites néanmoins, notamment lorsque le jeune homme croise le chemin de drôles de personnages, ce soldat sorti d'un autre univers ou le fabuleux conteur de "l'histoire de Farad et Safir pour l'amour de Shirin".
© LES FICHES DU CINEMA 2003
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